La Cap-Martinique s’élance dans un mois
- La seconde édition de la Cap Martinique s’élance le 14 avril
- Le village ouvre le 6 avril à la Trinité-sur-Mer
- 61 bateaux sont engagés sur cette course
- La course est réservée aux amateurs
Dans un mois, le 14 avril, sera donné le coup d’envoi de la deuxième édition de la Cap-Martinique. Cette transatlantique qui relie d’une traite La-Trinité-sur-Mer (Morbihan) à Fort-de-France (Martinique) rassemble 61 bateaux menés en double ou en solitaire par des marins 100 % amateurs. « Ce sont des aventures fortes. C’est souvent la réalisation d’un rêve qui n’est pas à la portée de n’importe qui. Le rêve de traverser l’Atlantique est toujours présent » souligne les organisateurs Thibaut Derville et Jean-Philippe Cau. La Cap Martinique est en effet la course la plus longue et la plus exigeante proposée à des marins non professionnels.
QUELQUES CONCURRENTS
- Christine Mora : le médecin a le pied marin
Christine est l’une des quatre femmes engagées pour la deuxième édition de la Cap-Martinique. Elle concilie son métier de médecin avec son projet de course au large. Méditerranéenne, elle prend le départ aux côtés de Didier Vernhet. Elle a découvert le large en 2019 et, depuis, s’éloigne chaque jour un peu plus de son port d’attache. Avec Didier, ils portent les couleurs de l’association « Un palier deux toits » qui accompagne les jeunes adultes atteint de maladies neuro-évolutives et leur permet d’accéder à un habitat partagé et innovant.
« Un jour, j’ai lu par hasard qu’il y avait la Transat AG2R en Figaro Bénéteau, un support que j’aime beaucoup. Puis, j’ai découvert la Cap-Martinique, une course qui se courre en amateur. C’était évident, on devait y aller ! Même si je n’avais jamais navigué à plus de 3 milles d’un port (rire). C’était en 2019, et depuis, c’est resté comme un objectif qui a guidé toutes les courses, c’était toujours en arrière-plan. Quand les inscriptions se sont ouvertes, on en a parlé, on avait convenu qu’on ne s’inscrirait pas la première édition mais qu’on s’alignerait sur la deuxième. Être sur la ligne du départ est déjà une grande victoire ! »
- Maxime Paul, du duo au solo
Après une première participation réussie en 2022 en double avec son père, Maxime Paul s’engage à nouveau sur la Cap-Martinique, mais en solo cette fois-ci. Fidèle aux entraînements de La Rochelle, il a déjà réalisé de beaux résultats avec notamment un podium sur la Gascogne 45/5 l’année dernière. Maxime soutient l’Ephad Sainte Bernadette et partage sa course avec tous les résidents.
« Comme je pars en solo et que je n’en ai jamais fait sur une si longue distance, j’ai pour ambition de finir. Ensuite, je vais respecter mes méthodes, c’est-à-dire naviguer proprement. Je ne fais pas des choses de dingue, je ne suis pas un super-héros. Le but est d’essayer d’aller vite tout le temps, et si j’évite les bêtises, normalement je serai plutôt pas mal. Je n’ai pas d’ambitions mal placées, clairement. C’est vraiment un challenge qui n’a rien à voir avec quand on était en double. En double, on avait une répartition où moi je me concentrais surtout sur la performance et la vitesse du bateau, tandis que mon père gérait tout le reste, toutes les petites tâches… Sur une transatlantique, chaque tâche est très importante : la vie à bord, les bricoles… Désormais, il faut que je sois capable de tout assumer. »
- Christina et Justin Wolfe : des Américains dans la course
Christina et Justin Wolfe naviguent ensemble depuis près de 30 ans. Partenaires dans leur vie professionnelle et personnelle, ils partagent aussi leur passion pour la voile. Après plusieurs courses telles que la Fastnet ou encore la Middle Sea Race, ils participent à leur première course transatlantique avec la Cap-Martinique. Leur palmarès, qui inclut beaucoup de podiums et de victoires tant aux USA qu’en Angleterre, indique qu’ils ont à n’en pas douter l’expérience pour rivaliser dans la Cap-Martinique.
« Cela fait des années que nous naviguons ensemble et lorsque l’on est en course, nous sommes vraiment des partenaires. Il y a beaucoup de confiance entre nous car nous sommes un couple dans la vie aussi, mais quand on est en course, nous sommes plus des coéquipiers et nous sommes beaucoup plus concentrés sur la course que sur la relation. nous passons beaucoup de temps ensemble donc nous avons la possibilité de parler de plein de choses, de planifier, d’analyser et de s’entraîner physiquement aussi. Tout cela nous donne une vraie opportunité car nous avons beaucoup de temps pour penser à tous les autres aspects de la course. »
- Marine et Sébastien : naviguer entre père et fille
Après déjà deux Transquadra dont une en double avec sa femme, Sébastien Pejoan souhaitait une course au format différent et à choisi d’embarquer sa fille, Marine, dans cette aventure. Marine, osthéopathe et fan d’équitation va prendre pour la première fois le départ d’une course à la voile. Elle a choisi de porter les couleurs d’Endofrance, première association de lutte contre l’endométriose.
« Quand il a fallu choisir l’association à représenter, mon père m’a laissé le choix. EndoFrance est une association que je suis et que je soutiens depuis très longtemps. Je suis moi-même atteinte d’endométriose et le message que l’on voulait faire passer c’est que malgré cela, et bien je vais faire une transatlantique et il y a plein de choses que l’on peut faire. »
- Thaïs et Harlod : Naviguer en couple, face à la Mucovicidose
Harold Baseden et Thaïs Cathelineau sont ensemble dans la vie comme sur leur bateau. A terre, ces deux-là sont des entrepreneurs bien connus du monde nautique : lui partage son temps entre Mer Concept à Concarneau et Yellow Impact Sailing à la Trinité-sur-Mer, elle a créé le café/resto zéro déchet Code 0 à Lorient, un repère prisé des marins locaux ! Thaïs, porteuse saine du gène de la mucoviscidose souhaite avec Harold porter au plus haut les couleurs de cette association qui fait avancer la recherche à grands pas.
Thaïs : « C’est un avantage, c’est super d’être à l’aise et de bien se connaître, de pouvoir progresser ensemble et de partager ces moments-là avec quelqu’un qu’on aime.
C’est sûr qu’il n’y a pas que des moments faciles. Même si on n’est pas en couple, c’est un sport d’équipe donc il y a toujours des moments difficiles.
C’est super de faire ça ensemble (monter le projet, préparer le bateau, répéter nos manœuvres avec les copains d’Orlabay à La Trinité).
Ça nous permet de passer du temps ensemble sur un projet commun aussi. J’espère surtout que ça va bien se passer en termes de compétition parce que ce n’est pas parce qu’on est en couple qu’on part en croisière donc j’espère qu’on sera contents de notre résultat. »
LES ENGAGÉS
DUO:
Amalric Pierre-Henri, Sallé de Chou Bruno ( L’Envol /Figaro 2 )
Amedeo Jacques, Tailliandier Brice ( Solidarité paysans / JPK 110 )
Antao Miguel, Van Cauwenberghe Alexandre ( Dessine-moi la High Tech / Figaro 2)
Apolda Jérôme, Ayrault Stéphane ( Echo Mer / JPK 10.30)
Baseden Harold, Cathelineau Thaïs ( Vaincre la Mucovicidose / JPK 10.10)
Bastard Eric, Castelnau Alexandre ( L’Arche La Belle Porte / JPK 10.10)
Bihan-Poudec Hervé, Prigent Christophe ( Association Préventions / J 99)
Bondonneau Alexandre, Hurdiel Rémy (Sleep Sailing Lab – Fonds USS/ Sun Fast 3300 )
Branchet-Allinieu Jean-Christophe, Le Guern Francois ( Rêve de clowns / Sun Fast 3200)
Charmy Laurent et Letouzé Pierrick (?/ Sun Fast 30 OD)
D’Aboville Vianney, Ropartz François (Parrains Marins pour Enfants du Mékong/ JPK 960)
Darnaudguilhem Michel, Bru Christophe ( 9 de Coeur / A35R)
Dumortier Amaury, Thiriez Geoffrey ( Terre d’enfants/ Figaro 2)
Follin Adrien, Garetta Pierre ( SNSM Saint-Tropez / Sun Fast 3300)
Foucart Michel, Gindre Yann (A Chacun son Everest/J 97)
Geraud Hervé, Jarrousse Emmanuel (Namasté/Sun Fast 3200)
Gerin Victor, Gerin Oscar (Planéte Urgence/ JPK 960)
Graffan Bernard, Strube Nicolas (EHPAD Saint-Léger / JPK 10.10)
Grimaud Nicolas, De Fougerollles Thierry (Institut Pasteur/Figaro 2)
Grippon Pierre, Pinta Guillaume (Aura France/Pogo 30)
Lecat Ivan, De La Rivière Gwendal (Le Rocher/Pogo 30)
Lollier Christophe, Lecoq Armand (Coco an Dlo / Sun Fast 3200)
Lunven Olivier, Lunven Vincent ( Association FERDINAND /J 99)
Manuel Joseph, Manuel Edouard (? / Sun Fast 3200 )
Merette Paul, Seeten Joé ( La Table Ronde / MARE 35)
Montécot Jacques, Lafite Samuel ( Loire Odyssée / Figaro 2)
Mora Christine, Vernhet Didier (un palier deux toits/ Figaro 2)
Motte Gauthier, Tesson Pierre-Antoine ( Sauvegarde / 56-MC 34)
Pejoan Sébastian, Pejoan Marine ( EndoFrance/ Bongo 9.60)
Quenot Gerard, Daniels Bertrand (Association Neurofibromatoses et Recklinghausen/JPK 10.30)
Racine Noël, Senechal Ludovic (FOP France Maladie de l’Homme de Pierre/JPK 10.30)
Ravel d’Estienne Alexis, Prevost Jean-Baptiste (Initiatives Grand Largue/ Ofcet 32)
Riché Stanislas, Leblanc Marc (Artic /Ofcet 32)
Robin Daniel, Cossais Laurent (Association Martial Caillaud / J 99)
Rosen Jacobson Robert, Mac Donell Finlayson Calanach (SNSM La Trinité-sur-Mer / Sun Fast 3300)
Semaille Bertrand, Debry Tristan (ASA Madagascar / JPK 10.30)
Van Gaver Paul, Van Gaver Arnaud (Les Emplaqués / JPK 10.10)
Willame Marc, Jeu Antoine ( Fédération Française des Diabétiques /JPK 960)
Wolfe Christina, Wolfe Justin (Sailors for the Sea /Sun Fast 3300)
● SOLO:
Aubry Hervé ( Des pieds et des mains /JPK 10.30)
Benoiton Philippe ( Passe Coque / JPK 10.30)
Bory Cabaud Laurent ( Tanjomoha /Figaro 2)
Coret Pascal ( CDC Développement Solidaire / Pogo 30)
Fourmond Bertrand ( ALPHA Sablé /JPK 10.30)
Froment Quentin ( Fidesco / Sun Fast 3300)
Gaudru Philippe (Camino de l’Espoir/Sun Fast 3600)
Gerard Ludovic (Fondation Pure Ocean/JPK 10.80)
Hamon Jean François (Pour Aster/Sun Fast 3300)
Houchard Pierre-Marie (Les Dotis/A35)
Job Even (Epilepsie France/Figaro 2)
Kuttel Adrian (Sentinel Ocean Alliance/JPK 10.30)
Lebas Julien ( Le Havre Zéro Déchet / Bongo 9.60)
Le Trequesser Yvan ( Tooth Colibri / Sun Fast 3200)
Libeau Hervé (Abilis /JPK 10.30)
Mangione Paolo (MABAM / Sun Fast 3600)
Ozon Alexandre (Trophée Estuaire Rose / Bepox 990 )
Paul Maxime ( Ehpad Sainte Bernadette / JPK 10.10)
Rigalleau Jacques ( ORA /Sun Fast 3200)
Rzetelny Bruno (Ti Nov / Sun Fast 3300)
Triem Philippe (Pour un Sourire d’Enfant / Sun Fast 3600)
Vian Régis (Ecole Jules Verne /JPK 10.10)
La Cap Martinique en chiffres :
60 bateaux engagés
100 marins au départ
7 nationalités (FRA, USA, BEL, POR, GBR, RSA, NED)
20 solitaires
40 doubles
2 500 m2 : la surface du village départ
14 avril : la date de départ pour tous
4 mai : la date probable d’arrivée des premiers
19 à 22 : le nombre de jours de mer de la plupart des concurrents
30 à 40 pieds (10 à 12 mètres environ) : la longueur des bateaux
+ d’actualités
La seconde édition de la Cap-Martinique s’achève aujourd’hui avec l’arrivée de Marine et Sébastien Péjoan, 51ème et dernier concurrent de cette seconde édition. Thibaut Derville et Jean-Philippe Cau, co-organisateurs [...]
Je voudrais tout de même vous dire que ce soir nous avons vécu un moment extraordinaire en la cathédrale de Fort-de-France. Très fort, très émouvant, très recueilli. L’ensemble des [...]
Marine et Sebastien Pejoan (Endofrance) sont les cinquante et unièmes à franchir la ligne d’arrivée de la Cap-Martinique ce dimanche 12 mai à 10h22 (locale). Le duo père-fille a [...]
La seconde édition de la Cap-Martinique s’achève aujourd’hui avec l’arrivée de Marine et Sébastien Péjoan, 51ème et dernier concurrent de cette seconde édition. Thibaut Derville et Jean-Philippe Cau, co-organisateurs [...]