— 11. 04. 2024
— 11. 04. 2024

Pierre & Adrien : partir entre copains

Pouvez-vous vous présenter brièvement ?

P: Je m’appelle Pierre Garretta. Je viens du sud de la France et je fais de la voile depuis toujours.

A: Moi, je suis Adrien Folin. J’ai 46 ans, je suis chef d’entreprise, papa de deux petits garçons et j’habite dans le golfe de Saint-Tropez. Je connais Pierre depuis très longtemps, puisqu’il naviguait avec mon frère. Il était en sport-études avec mon petit frère, il y a un paquet d’années.

Comment avez-vous commencé à naviguer ensemble et pourquoi choisir de vous aligner ensemble sur la Cap-Martinique ? 

P : Je faisais un peu d’Optimist avec Robin, le frère d’Adrien, il y a une petite vingtaine d’années. Sur certaines régates, il cherchait des petits gabarits qui faisaient de l’Optimist pour compléter les équipages de Mumm 30 à l’époque.

A : La Cap-Martinique est un projet que j’ai en tête depuis deux ans déjà, après avoir fait une Transquadra avec un autre copain. 

Normalement, je devais la faire avec mon frère Robin, qui est donc le meilleur ami de Pierre. On s’était inscrit mais finalement, je ne suis pas parti pour diverses raisons. Je me suis réinscrit d’abord en solo pour assurer mon dossard pour l’édition 2024 car à l’époque je me doutais que j’en aurais envie deux ans plus tard. Puis, j’ai pris la décision il n’y a pas si longtemps de participer en double plutôt qu’en solo, et si possible avec un copain que je connais depuis un moment, afin que l’on n’ait pas tout à découvrir. Choisir Pierre était pour moi une évidence. C’est un super navigateur, un très bon barreur, il navigue bien sur la plage avant, il manœuvre, il est dynamique, hyper ordonné, hyper organisé et bon préparateur. Il a beaucoup de qualités. 

C’est votre première Cap-Martinique a tous les deux, est ce que vous avez des objectifs ?

A : Le premier objectif quand on fait une Cap-Martinique ou ce genre de régate est d’être au départ. C’est ce que je dis toujours à mes copains. C’est bien quand on vient de la Méditerranée d’arriver à La Trinité-sur-Mer avec un bateau à peu près prêt, d’avoir été entraîné, d’avoir discuté avec son équipier dans les six, huit mois voire un à deux ans qui ont précédé l’épreuve. Ensuite, le second objectif sera d’arriver de l’autre côté en faisant une jolie navigation, sans trop disputer, sans casser le bateau. Et la cerise sur le gâteau serait de faire un bon classement. Il y a tellement d’aléas qui peuvent changer la donne qu’on n’est pas prétentieux sur le classement. Notre objectif principal est d’arriver de l’autre côté en bon état, en prenant du plaisir, ça c’est sûr !

Adrien, tu parlais de Pierre qui était bon à la barre, comment ça se passe ensemble ?

A : Nous avons fait beaucoup d’équipages ensemble. Donc c’est vrai qu’en équipage, sur les bateaux sur lesquels nous naviguons habituellement, nous sommes 6 à 8, ce qui est complètement différent. 

Nous avons commencé assez récemment à passer au duo, mais nous nous sommes rapidement adaptés, car cela fait longtemps que nous naviguons ensemble. Nous avons la même façon de voir les choses et la même façon de naviguer sur les quarts, sur l’organisation, et nous sommes aussi très polyvalents. Nous faisons plein de choses tous les deux et cela fonctionne bien. Nous avons une bonne routine, c’est très facile.

C’est un avantage pour vous de bien se connaître ?

A : C’est un avantage. Je pense même que c’est incontournable. Si on veut faire quelque chose de bien, je pense qu’on ne peut pas partir sans bien connaître l’autre. Je pense que cela peut mal tourner.

Et le mot de la fin : que peut-on vous souhaiter pour cette Cap-Martinique ?

P : L’objectif est d’arriver au bout, d’être content d’avoir participé, et surtout d’avoir pris du plaisir pendant cette expérience !

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