— 12. 05. 2024
— 12. 05. 2024

Flash : Marine et Sebastien Pejoan 51ème en Martinique

Marine et Sebastien Pejoan (Endofrance) sont les cinquante et unièmes à franchir la ligne d’arrivée de la Cap-Martinique ce dimanche 12 mai à 10h22 (locale). Le duo père-fille a mis 28 jours 01 heures 22 minutes et 34 secondes pour parcourir les 3 800 milles entre La Trinité-sur-Mer (Morbihan) et Fort-de-France (Martinique).

Leurs réactions

Cap-Martinique : Vous venez de mettre le pied en Martinique, quelle est votre première impression ?

Marine : Il y a plein de monde, c’est trop cool ! 

Sebastien : L’accueil est génial, je ne pensais pas qu’il y allait avoir autant de monde, un grand merci à l’organisation c’est super.

J’étais le premier inscrit de la première édition, je n’ai pas pu la faire, et là nous sommes les derniers arrivés de la deuxième édition !

C-M : Sportivement, que retenez-vous de cette traversée ?

Marine : Moi je suis allée chercher assez loin dans mes limites mine de rien. C’est toujours un peu frustrant d’arriver les derniers mais au moins on arrive. C’est ma première régate et je pense que ce ne sera pas la dernière.

Sebastien : On n’est pas tout à fait où on le voulait. On savait qu’on n’allait pas jouer devant mais je pense qu’on aurait bien voulu être plus dans le paquet. On s’est arrêtés, ça nous a couté une vingtaine d’heures à Madère. Et il faut dire ce qui est, on n’a pas le niveau des premiers, il faut être lucide aussi.

C-M : Comment vous étiez-vous préparés pour cette transatlantique ?

Sebastien : Visiblement pas assez ! Non, on a pas mal navigué l’été dernier, Marine navigue en croisière depuis qu’elle est toute petite et on a fait un peu de large tous les deux. On a aussi beaucoup travaillé sur le bateau car on a fait pas mal de modifications. On a changé le mât il y a deux mois, on a fait pas mal de modifications un peu trop tardivement.

Marine : On a réglé le hauban deux jours avant de partir.

C-M : Qu’est-ce qui a été le plus difficile ?

Marine : Moi j’ai eu une grosse crise d’endométriose au milieu donc ça a été assez dur pendant 4 jours à peu près et la molle. Quand il n’y a pas de vent c’est chiant.

Sebastien : Je déteste le petit temps donc ça c’était terrible !

C-M : À l’inverse, quels sont vos bons souvenirs ?

Sebastien : J’en ai plusieurs mais on a fait beaucoup de couchers de soleil ensemble à prendre des pots. On a beaucoup lu. En tout on a lu quinze bouquins, ce qui explique aussi pourquoi on est là aujourd”hui !

C-M : Quelle est la particularité de naviguer entre père et fille ?

Marine : C’est naturel. Moi j’ai toujours navigué avec lui donc je sais à peu près ce qu’il attend, on sait très bien comment marche l’autre, il n’y a pas de grosse surprise donc c’est assez agréable.

Sebastien : Elle fait ce que je dis quand je suis en mer et là ça commence, on a mis les pieds sur le ponton et c’est fini !

Non on se partage bien les tâches, elle fait toutes les manœuvres avec moi, ce n’était pas du faux solo, on a navigué vraiment à deux, mis à part sur la stratégie météo.

C-M : Vous clôturez cette édition, quel est votre sentiment, une prochaine édition ?

Marine : Moi peut-être que la prochaine sera entre 3 bouées avant de repartir mais ça donne envie de repartir !

Sebastien : Moi je vais réfléchir un peu avant d’en faire une quatrième, sinon ma femme ne va pas apprécier.

C-M : Un petit mot de la fin ?

Marine : Merci à l’organisation, merci à tous ceux qui sont là, c’était vraiment une expérience incroyable.

Sebastien : Merci à Jean-Philippe et Thibaut, c’était super sympa du début à la fin et l’ambiance est top. On était ravis de porter les couleurs d’Endofrance et de contribuer à la faire un peu plus connaître.

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