— 10. 04. 2024
— 10. 04. 2024

Miguel & Patrice, l’improbable duo engagé sur la Cap-Martinique

Pour commencer pouvez vous présenter brièvement ?

P : Je m’appelle Patrice Carpentier. Je suis un homme âgé. J’habite à la Trinité-sur-Mer. Je fais du bateau et j’écris depuis la nuit des temps.

M : Je m’appelle Miguel, je viens du Portugal et de Lisbonne. J’habite en France depuis quelques années. Je fais de la voile, surtout du dériveur, depuis que je suis jeune, j’ai toujours rêvé du large. C’est la première fois que je fais une transatlantique.

Vous êtes un duo franco-portugais, comment vous êtes-vous rencontrés ? Et pourquoi avez-vous décidé de vous engager ensemble sur la Cap-Martinique 2024 ? 

M: Oui, je peux raconter.

P: On s’est rencontré sur Internet (rires).

M: Non, j’ai préparé le projet avec mon ami pendant presque deux ans et demi. Il y a eu un problème il y a trois semaines et j’ai failli renoncer au départ. J’ai appelé Thibault pour l’organisation pour l’avertir que je n’avais plus de co-skipper pour participer à la transat et je lui ai demandé s’il connaissait quelqu’un. Thibault m’a dit : « J’ai une idée, je regarde et je te dis ! » Et 5 minutes plus tard, il m’a rappelé pour me dire qu’il avait une personne, qui avait déjà sa valise prête pour faire la transat avec moi et voilà : Patrice Carpentier. Moi, je suis très heureux.

P: Un petit jeune qui débute !

Donc toi Miguel tu habites au Portugal ?

M : Non, non, j’habite en France. J’ai la résidence, ma famille est au Havre. Nous sommes au Havre depuis quelques années maintenant.

Comment as-tu connu la Cap-Martinique, comment as-tu eu l’idée d’y participer ? 

M : J’avais le rêve de faire une course transatlantique depuis la France. Il y a deux transatlantiques IRC en amateur, dont la Cap-Martinique qui a l’avantage d’être d’une seule traite, il n’y a pas plusieurs étapes à gérer, comme par exemple faire escale à Madère entre deux étapes. J’ai trouvé que c’était une meilleure option. En y réfléchissant bien, j’ai bien examiné et suivi la première édition. Le concept de soutenir une cause m’a fait encore plus rêver. Je pense que c’est vraiment ce que je cherchais.

Pouvez-vous nous présenter l’association “Dessine moi la High Tech”, pourquoi l’avoir choisie ?

P: « Dessine-moi la High Tech » est une association qui a vu le jour il y a quelques années, suite à une initiative de groupe. Malheureusement, l’une des personnes impliquées a été confrontée à un problème avec son enfant, et c’est à partir de là que l’association est née. Nous avons constaté que de nombreux enfants, notamment ceux atteints de cancers, passaient de longues périodes à l’hôpital. L’idée de l’association est donc de proposer des activités liées à la technologie, telles que l’utilisation de drones ou des expériences virtuelles, afin d’offrir à ces enfants un moment de bonheur et de découverte. Notre association a besoin de visibilité et de promotion afin que nous puissions continuer à soutenir ces enfants dans des situations difficiles comme celles-ci.

Quels sont vos objectifs sportifs ? Mais aussi, par exemple pour l’association ? 

P: L’objectif est de prendre du plaisir parce qu’on ne se connaît pas. Nous sommes en train de nous découvrir. Miguel s’est beaucoup investi dans cette aventure, et il est essentiel qu’il en profite, qu’il prenne du plaisir lui aussi. En plus de chercher à aller vite en bateau, nous voulons nous amuser et profiter de chaque moment. C’est intéressant parce que dans la course, nous sommes six bateaux identiques du Figaro, ce qui crée une compétition dans la compétition.

Pour finir, qu’est ce qu’on peut vous souhaiter pour cette Cap-Martinique ?

P : Merde !

M : Oui, bon vent !

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