Flash : Victor et Oscar Gerin, 44ème en Martinique

Victor et Oscar Gerin (Planète Urgence) sont les quarante-quatrième à franchir la ligne d’arrivée de la Cap-Martinique ce vendredi 10  mai à 8h22min22s (locale). Le duo a mis 25 jours 23 hrs 22 mins 22 secs pour parcourir les 3 800 milles entre La Trinité-sur-Mer (Morbihan) et Fort-de-France (Martinique).

C-M : Vous venez de mettre le pied en Martinique, comment vous sentez-vous ?

Oscar : Très heureux, en pleine forme et content d’être arrivé après 26 jours quand même.

Victor : On est très heureux d’avoir tous les copains, au moins tous les copains sont là, la famille, les amis, sauf notre papa auquel on pense très fort, qui est dans le Nord en direction de New York. On est trop contents d’être là.

C-M : À quoi pensez-vous pendant les derniers milles avant l’arrivée ?

Victor : Honnêtement, on pensait aux derniers moments passés, aux mauvais et aux bons souvenirs, on pensait aux potes.

Oscar : On pensait à la famille, à la bouffe. On a bien mangé pourtant, on pensait aussi au ty punch.

C-M : Sportivement, que pensez-vous de cette course ?

Oscar : Ce n’est pas facile d’être toujours à fond. On a eu du mal à être toujours à fond, alors que pourtant il y en a qui ont bien réussi à bourriner pendant 23 jours, on a eu un peu plus de mal.

Victor : C’est dur de placer le curseur entre la perf du bateau et le préserver pour arriver à bon port. Au final, on est bien arrivés, donc c’est l’essentiel, c’est peut-être l’enjeu, l’objectif.

C-M : Avez-vous une petite anecdote à nous raconter, soit quelque chose d’incroyablement facile, soit quelque chose d’incroyablement difficile, ou même d’incroyablement drôle ?

Victor : OK, à la pâte à crêpes. Un matin sur deux ou sur trois, on a soit des œufs brouillés, soit des crêpes. Pour le moral, c’est très bon. Il se trouve qu’Oscar est à la barre et moi en cuisine. C’était souvent ça la compo. On était sous spi un peu lofé, et je me suis dit ce matin, on se met à l’aise sur les crêpes, et d’un coup, vague que je n’anticipe pas et Oscar non plus apparemment, et je perds l’équilibre. Je glisse et le saladier traverse le bateau, ça fout de la pâte à crêpes partout. On a tout nettoyé, Patrice ! Et donc, on a eu des crêpes comme ça, mais l’anecdote est belle.

C-M : Et donc, comment s’est passé le binôme quand on est frères sur un bateau pendant plus de 20 jours ?

Victor : Étonnamment, on ne s’est pas embrouillé plus que ça. Mieux qu’à la maison.

Oscar : Je pensais avoir au moins une ou deux embrouilles sur 26 jours, mais même pas.

Victor : On était globalement d’accord sur tous les choix météo, réglages et compagnie. Non franchement, ça s’est très bien passé.

C-M : Qu’allez-vous faire maintenant ?

Victor : Piscine, nager. On veut sauter à l’eau avec tous les copains !! (ndlr ce qu’ils ont fait avec tous leurs amis, leur famille et même les organisateurs de la course ! une belle ambiance conviviale, festive et rafraîchissante)