— 08. 05. 2024
— 08. 05. 2024

Flash : Pierre-Henri Amalric et Bruno Sallé de Chou 32éme en Martinique

Pierre-Henri Amalric et Bruno Sallé de Chou (sur Papa au rhum pour Envol) sont les 31ème à franchir la ligne d’arrivée de la Cap-Martinique ce mercredi 8 mai à 07h56min41s (locale). Le duo a mis 23 jours 22 hrs 56 mins 41 secs pour parcourir les 3 800 milles entre La Trinité-sur-Mer (Morbihan) et Fort-de-France (Martinique).

Cap-Martinique : C’est quoi votre premier sentiment là tout de suite ?

Bruno : Je ne suis pas mécontent.

Pierre-Henri : Génial, très très belle course. Un peu atypique en termes de météo, mais super. Très content de partager ça avec Bruno, c’était la première traversée pour lui.

Bruno : Première traversée de l’Atlantique pour moi, mais très déçu. On n’a pas eu d’alizé. On comptait faire des surfs de 25 nœuds de vent, 15 nœuds de glissade pendant des journées entières, et on avait un petit vent d’Est comme dans la baie de Quiberon. Et le matin on se levait (comme on ne travaillait pas la nuit) et le petit vent d’Est ne tournait pas. Un petit peu de frustration là-dessus, mais c’est la régate.

Cap Martinique : Mais vous avez offert une très belle fin d’ailleurs.

Bruno : La fin, on pensait que ce serait long, mais c’était trépidant. On vous a offert un spectacle. On ne s’était pas entendus, on s’est dit que le meilleur gagne.

Cap Martinique : Sur le plan sportif en général sur cette transat, qu’est-ce que vous retiendrez ?

Pierre-Henri : La météo, c’était vraiment pas simple. On a connu plus simple avec une bonne route Sud Classic. Là, c’était pas du tout le même scénario, on ne s’y attendait pas du tout, et j’ai trouvé ça très technique au niveau météo, au niveau des choix à faire. Je ne suis pas sûr qu’on ait fait les bons.

Bruno : Moi, je dirais pareil aussi. Très technique, une météo difficile, une stratégie de route compliquée. C’est pas parce que ce qui était devant nous prenait une route qu’on allait la prendre, c’était différent. Donc, très compliqué. Et la conduite, c’est vraiment ce que je retiens en premier. La conduite du bateau, si on veut vraiment performer, il faut mettre le point là-dessus.

Cap-Martinique : Et au niveau de votre binôme, comment ça s’est passé ?

Bruno : Plutôt pas mal, mais pour lui j’en sais rien.

Pierre-Henri : On mange très très bien sur ce bateau, on pourrait même ouvrir une épicerie, il nous reste pas mal de choses.

Bruno : Moi, je suis chef à bord, chef cuistot, et on a mangé la dernière pomme hier. Il nous reste deux œufs durs, et ce qui a mieux tenu ce sont les pamplemousses. Alors on avait des kiwis, des oranges, des bananes, tout ce qui est possible, des légumes.

Cap-Martinique : Maintenant, c’est quoi la première chose que vous allez faire ?

Bruno : On va se reposer un petit peu, retrouver les petits camarades maintenant qu’on est ensemble. On a vu personne sur l’eau, ni les potes, ni les cargos, ni d’avions. Premier poisson, premier être animé après 15 jours, c’est un peu incroyable.

Pierre-Henri : Se reposer et profiter de la Martinique.

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