— 08. 05. 2024
— 08. 05. 2024

Flash : Ivan Lecat et Gwendal de la Rivière 29ème à Fort-de-France

Ivan Lecat et Gwendal de la Rivière (Pere Labat pour Le Rocher) sont les 29ème à franchir la ligne d’arrivée de la Cap-Martinique ce mercredi 8 mai à 01:13:11 (locale). Le duo a mis 23 jours 16 hrs 13 mins 11 secs pour parcourir les 3 800 milles entre La Trinité-sur-Mer (Morbihan) et Fort-de-France (Martinique).

Leurs réactions : 

Ivan :

On s’est donné jusqu’au bout. Surtout Gwendal qui adore le mach race. On y a cru jusqu’au bout. Depuis 2-3 jours, on est bien remontés.

Gwendal :

On avait pris une option un peu sud, adaptée à notre bateau. Ça a pas mal payé mais on a un compte à régler avec celui qui nous a fourni le dossier de courant qui n’était pas du tout fidèle. On espérait pouvoir gratter jusqu’à la 20ème place et on est 22ème, c’est génial. On a frôlé la côte, on entendait les bruits de la terre et, après 20 jours de mer, c’est quelque chose qu’on a complètement oublié. C’était assez sensationnel.

Ivan : J’ai pris beaucoup de plaisir à voir toute la côte se dessiner au fur et à mesure. Les rochers, les lumières et les odeurs ! Quand on passe trois semaines en mer, on a plus du tout d’odeurs. Ça, plus l’arrivée au coude à coude avec Fun qui est un bateau assez proche, c’était sympa.

Gwendal :

On ne savait pas comment on allait vivre cette arrivée. Si ça allait être de la joie, des pleurs ou de l’explosivité et finalement, on le prend comme ça vient.

Ivan :

Cet après-midi, je me disais que je ne savais pas comment je serais à l’arrivée. Je m’étais imaginé l’arrivée depuis le début. Je pensais être à fond et je suis juste un peu ramollo car je n’ai pas dormi depuis longtemps. C’est trop bien.

On a découvert le large il y a deux ans, en allant faire un tour dans le Golfe de Gascogne. C’est ce qui nous a donné envie de continuer. C’est un beau pas en plus.

Gwendal :

C’est une belle boucle qui se termine. C’était une combinaison d’opportunités et de choix qu’on a fait de pouvoir aller là-dedans. Ça tombait bien dans nos parcours personnels. On en a profité à fond.

Je retiens que les difficultés ne sont pas là où je les attendais. Ce qui fait qu’on est bons ou pas, je pensais que c’était de faire avancer vite son bateau et d’aller vite. En fait, pour nous, ce qui aurait pu faire la différence, c’est d’être à 100% du temps à 90 % de nos capacités. Au lieu d’être en dents de scie. Je ne savais pas que ça jouerait autant.

Ivan :

C’est sûr que si on faisait une deuxième fois la Cap-Martinique dans deux semaines, on aurait pas du tout la même approche. En termes de toile tenue, on sait beaucoup mieux ce qu’on peut faire. On a confiance dans le bateau. On sait mieux faire de la voile maintenant qu’avant le départ.

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