— 07. 05. 2024
— 07. 05. 2024

Flash : Harold Baseden et Thaïs Cathelineau 22ème à Fort-de-France

Harold Baseden et Thaïs Cathelineau (Vaincre la Mucoviscidose) sont les 22ème à franchir la ligne d’arrivée de la Cap-Martinique ce mardi 7 mai à 8h29m04s (locale). Le duo a mis 22 jours 22 hrs 17 mins 29 secs pour parcourir les 3 800 milles entre La Trinité-sur-Mer (Morbihan) et Fort-de-France (Martinique).

Thaïs :

Je suis hyper émue. C’était hyper et en même temps hyper chouette. C’est dingue. Je n’arrive pas à réaliser que l’on a traversé par la mer.

Harold :

On est très heureux. On était sous pression pendant toute la course. Pour des raisons techniques car on avait perdu notre pilote automatique dès le deuxième jour. C’est un élément central de la navigation. On l’utilise en principe 90 à 95 % du temps. Ça te permet de dormir, ça te permet de réparer, de régler le bateau et, sur le long terme, c’est plus performant que nous. On était aussi sous pression car on avait des concurrents autour de nous et on s’est pris au jeu de la compétition. On était partis en se disant : on va essayer de faire un score correct mais on était pas dans les favoris. Notre objectif, c’était d’être dans le match. On ne voulait pas finir premier mais on voulait qu’il y ait des gens autour de nous pour nous motiver. C’est exactement ce qu’il s’est passé et c’était génial. Pendant toute la course, il y avait l’intérêt de l’aventure elle-même, le faire en couple et bien sûr la compétition. C’est un format de course que j’ai trouvé génial. J’ai adoré.

C’est dur, on a eu des galères tous les jours. On n’a jamais eu un moment de répit une matinée où l’on a réussi à faire marcher notre pilote de secours. On a pu se reposer, réparer des choses et c’était dingue. C’est ce qui est extraordinaire en mer, c’est que l’on se rend compte de la valeur des choses.

Thaïs :

Quand on a eu l’avarie de pilote, on a d’abord pensé à s’arrêter à La Corogne. Et on s’est dit qu’on avait un pilote de rechange, que l’on venait de partir. On s’est dit qu’on avait envie d’essayer, de voir ce que ça donnait jusqu’à Madère et de prendre la décision à ce moment-là. Une fois à Madère, on a vu qu’on était dans le match avec les autres et on avait pas du tout envie de s’arrêter. On a pris notre courage à deux mains et on s’est dit qu’on allait y aller !

Harold :

Quand le pilote a cassé, c’était le deuxième soir. Pour moi, c’était impossible de continuer comme ça et j’ai tiré la barre pour essayer de réparer à La Corogne. C’est Thaïs qui m’a incité à continuer (…). Et c’est ce qu’on a fait, et en arrivant à Madère, on a croisé Ishsha (Bastard / Castelnau), on était à moins de 5 longueurs l’un de l’autre. C’était magnifique. On s’est dit : on ne va pas s’arrêter là et les laisser partir tous seuls. On continue. On a eu une traversée différente des autres mais tout le monde a eu des soucis techniques. C’est dur, mais de toute façon, c’est dur.

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