— 11. 04. 2024
— 11. 04. 2024

Prendre sa revanche, Régis Vian, le Mac Gyver de l’édition 2022 de la Cap-Martinique, revient en 2024

Peux-tu te présenter brièvement pour ceux qui ne te connaissent pas ?

Je m’appelle Régis Vian, je suis skipper solo sur l’édition 2024 de la Cap-Martinique, j’habite dans la Sarthe au Mans. Je m’entraîne régulièrement à la Trinité-sur-mer avec le collectif Orlabay. Dans la vie de tous les jours je suis chef d’entreprise dans le bâtiment, marié et 4 enfants.

Tu t’étais déjà inscrit sur l’édition 2022 et malheureusement tu avais dû abandonner, raconte nous nous cette expérience.

La première édition de la Cap-Martinique était géniale, pendant 4 jours en tout cas car au large de Lisbonne, j’ai cassé mon safran. J’étais parti sur un bateau mono-safran, donc je me suis débrouillé pour rentrer à Lisbonne, et ça a signé l’abandon de la course pour moi. Forcément, c’était un peu décevant. Si on met de côté tout l’aspect compétitif, c’est tout de même de l’expérience acquise.

Et cela t’a valu le surnom de Mc-Gyver parce que la réparation de ton bateau était impressionnante !

Oui il parait ! (rires) Quand on improvise un peu et on se surprend à inventer des trucs auxquels on n’aurait jamais pensé si les circonstances ne nous y avaient pas poussé.

Comment te sens-tu à l’approche du départ ? Prêt, avec plein d’envie ?

Je me sens prêt, plein d’envie oui. J’ai toujours dans un coin de ma tête que c’est un sport mécanique, une activité matérielle et qu’il y a des aléas. J’essaie de les minimiser, mais on n’est pas sûr à 100%.

Tu t’entraînes avec le collectif d’Orlabay, comment se déroulent ces sessions d’entraînements ?

Pendant les périodes d’entraînement en hiver, on a des sessions de 3 jours toutes les deux semaines. On passe 3 jours sur l’eau avec des coachs qui nous suivent. On est une quinzaine, 20 en période de pointe. On compte à peu près un coach pour douze bateaux, ce qui permet un suivi assez précis. Surtout, il y a des briefings et des debriefings en commun, et la phase de partage est très riche. Cela crée de l’émulation et chacun participe aux expériences de chacun. Il y a des courbes de progression qui sont vraiment intéressantes !

Comment concilies-tu la vie de chef d’entreprise et de voileux ? Comment en tant que chef d’entreprise arrives-tu à te libérer pour la Cap-Martinique ?

J’ai repris mon entreprise il y a une quinzaine d’années et j’ai toujours mis un point d’honneur à ce que mes collaborateurs soient le plus autonome possible. C’est une bonne chose pour la sécurité de l’entreprise car selon moi, une activité ne doit pas dépendre que d’une seule personne. C’est une belle mise en pratique. Peut-être que j’aurais quelques mails à traiter, c’est comme le matériel, il n’y a pas de garantie à 100%, mais c’est vrai que j’essaie de me mettre dans ma bulle avant le départ.

Que peut-on te souhaiter pour ta course ?

Arriver ! Et puis, après, d’arriver le plus vite possible (rire). »

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