“Oser se lancer” Oscar et Victor, le plus jeune équipage de la Cap-Martinique

Pouvez-vous vous présenter brièvement ?

O : Je suis Oscar Gérin, j’ai 20 ans, je suis étudiant  en école de commerce 

V:  Et moi, Victor, 23 ans, aussi en fin d’études après une école de commerce à Paris.

Pourquoi s’engager sur une transat vers la Martinique ? 

V:  Je voulais faire une transat en duo depuis déjà un un an. J’avais d’abord pensé à des copains, mais ils n’étaient pas disponibles et j’étais persuadé qu’Oscar serait encore en étude pendant la course. Finalement, je lui ai posé la question et il m’a répondu qu’ils terminaient ses exams le 12 avril. Bingo, le planning matchait ! On a cherché un bateau en juin dernier et on s’est inscrit à la course. 

Quels sont les avantages et les inconvénients à être frères pendant la Cap-Martinique ?

O: L’avantage est qu’on se connaît très bien du coup ! Et concernant l’inconvénient, c’est qu’on s’énerve plus vite que si c’était un ami.

V: Oui, on se connaît bien et je pense qu’on va encore apprendre à se connaître beaucoup, aussi bien l’un de l’autre que individuellement.

Quels sont vos objectifs personnels pour cette course en termes de résultats sportifs et d’expériences de navigation ? 

O : Mon objectif est surtout de finir la course, d’arriver en Martinique et de prendre beaucoup de plaisir. Le petit plus serait de ne pas être dans les derniers. 

V: En tout cas, moi, j’aimerais vraiment arriver devant les copains. On a quelques copains aussi jeunes qu’on a envie de talonner un peu. Mais forcément en numéro un arriver et prendre du plaisir.

Et au niveau de votre association, pourquoi avez-vous choisi Planète Urgence ? 

V: Il se trouve que le bateau a déjà couru il y a deux ans sous les couleurs de cette association. On a trouvé qu’elle faisait plein de choses bien sur la reforestation, l’environnement. Ça faisait parfaitement sens avec notre attrait pour la nature et pour la mer.

On a repris la même association qui est toujours aussi motivée par la traversée, ils ont d’ailleurs des bénévoles qui nous attendront en Martinique  !

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui aimeraient se lancer dans une transat ?

O : Je pense qu’il faut oser se lancer, être motivé, trouver des sponsors, ce qui n’est pas toujours facile. Mais si on a envie, il faut y aller. 

V: Nous, on s’est dit go en juin. Donc en dix mois, on a réussi à trouver un bateau et à trouver tout notre budget. Ça a pris plus de temps que prévu, car on avait des stages, on était étudiants à côté. C’est chronophage c’est sûr, on a le projet en tête jour et nuit pendant des mois mais franchement, oui, il faut y aller !

Et si on pouvait vous souhaiter quelque chose pour la Martinique, ce serait quoi ?

D’arriver ! 

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