— 25. 04. 2024
— 25. 04. 2024

Les mots du bord du 25-26/04/2024

PHILIPPE TRIEM – Pour un sourire d’enfant

La mer est moins forte comme une piste bleue avec des bosses douces et une petite pente de 20 noeuds.
Après le branle-bas de combat avec chalutage qui a suivi l’explosion de mon spi, la douceur Océane agit comme du mercurochrome sur un bobo, appliqué par une maman rassurante.
Faut dire qu’à 3 heures du matin après avoir récupéré le bas de son spi et que l’on voit le haut comme un drapeau dans le ciel noir et qu’un bon 25 noeuds de vent se charge de le garder vaillant ; on se demande comment le récupérer. Avec l’aide de la chance j’y suis arrivé et ma voile est prête pour le voilier.
Aujourd’hui, bien qu’ayant perdu du temps et des milles sous génois tangonné, l’humeur est bonne, le vent tiède laisse deviner la chaleur à venir, la mer presque rangée, comparativement au Bronx que fut le cap Finisterre et le premier bord vers Madère, le bruit régulier de l’eau sur l’étrave comme si le bateau fendait une mer d’écume, les nuages joufflus, de gros cumulus tout autour laissent imaginer selon l’humeur des personnages ou des animaux nous invitant au rêve, à une balade onirique sur une mer pacifique.
Une belle journée de printemps océanique pour PSE

ERIC BASTARD ET ALEXANDRE CASTELNAU – L’arche la belle porte

A la conquête de l’Ouest
Le passage de Porto Santo a marqué un changement de rythme dans cette course.
Nous nous sommes éloignés de Funchal sous une douzaine de noeuds, de quoi parfaire le bronzage et ouvrir l’apéro… un peu mou du reste pour les régatiers que nous sommes.
Les prévisions d’arrivée annonçaient 17 jours au passage de Porto Santo, va falloir s’armer de patience !

L’idée était alors d’aller chercher une dépression qui descendait depuis les Açores et la contourner par le nord.
Nous prenions une option plutôt nord du reste de la flotte, un peu seuls mais normalement synonyme de plus de vent.

A peine partis nous commencions à rencontrer des sargasses, algue verte spongieuse qui colonise hélas l’Atlantique. Cela a été l’occasion de se frotter au jeu de la corde à noeuds, à savoir par le biais d’un lasso lancé à l’avant de la coque, retirer les algues bloquées dans la quille que nous observons à la caméra. Nous estimons que nous perdions 0.8 nds avec la quantité d’algues sous la quille et les safrans.

Le choix n’a pas été trop mauvais, mais à partir de mercredi, les routages nous suggéraient de replonger sud plus tôt que prévu, ce à quoi nous nous appliquons.
Notez un joli chassé-croisé avec nos copains Atrox / Vaincre la Mucoviscidose, seuls en vue à l’AIS et avec qui nous discutons brièvement par VHF.
Nous nous retrouvons assez vite au sud de la flotte.

Il faut imaginer que les espaces sont tellement grands qu’il n’est pas rare de ne voir personne pendant plus de 24h.
La dernière personne avec qui nous avons brièvement échangé est un ami sur Sleeping Lab.

Puis le vent est progressivement rentré comme attendu et nous sommes désormais dans un flux entre 20 et 25 nds au portant qui devrait durer 2/3 jours.
Nous avons même eu le droit à un petit grain de bienvenu, de quoi nettoyer le bateau qui en avait bien besoin !
Une des différences majeures de nos côtes bretonnes est la mer formée, dont les grandes vagues secouent notre bateau comme une coquille de noix.

Si le moral des troupes reste au beau fixe, le bateau lui commence à montrer quelques marques de fatigue.  Qui veut aller loin ménage sa monture, nous avons donc hissé l’A3 (pas besoin de tangon, la delphinière fait le job) puis simplement le J2 pour calmer le jeu et étudier les réparations. Nous en profitons pour dormir tous deux 3h, ce qui n’était pas arrivé depuis bien longtemps…
12 h plus tard nous sommes au planning sous s4, les tangons réparés (la balancine vient de casser alors que j’écris ces lignes…), en voiture Simone !

Nous avons toujours beaucoup de chance d’être là où nous sommes, et profitons de chaque instant.

A très vite !
Alex et Éric

MARINE ET SEBASTIEN PEJOAN– EndoFrance

Après un Cap Finisterre musclé mais sans problème particulier, et quelques jours avec très peu de vent, un alternateur récalcitrant nous a forcé à faire un pit stop de 12h00 à Madère pour réparer avant de pouvoir repartir sereinement à la poursuite du soleil !
Un grand remerciement à Olivier Perroz de Sailing Performance Madeira, toujours souriant, pour nous avoir aidé sur place à Quinto Do Lorde.
Repartis en toute fin de peloton mardi à 3h00 du matin par le Nord pour éviter le dévent de l’Ile, le spi est depuis sorti jour et nuit.
Premier poisson volant, mais aussi premières sargasses !
Le pilote veille et fait son office avec précision, et nous partageons notre temps entre météo, manœuvres, cuisine et lecture !
On risque même d’être short en bouquins d’ici Fort-de-France !
À bientôt

Marine et Sébastien Pejoan

Pour nous suivre sur Instagram : a.la.poursuite.du.soleil

GEOFFREY THIRIEZ ET AMAURY DUMORTIER – Terres d’enfants

J11 – Jeudi 25 Avril 2024 – La nuit fut bonne…

La nuit fut bonne pour notre vitesse moyenne mais inversement proportionnelle à la qualité de notre sommeil ! Hier dans l’après-midi le vent avait commencé à bien fraichir et dès la nuit tombée le vent s’est établi à 30 neuds avec des rafales à 35 noeuds. Du coup ce n’est plus pareil ! On a pris un ris, toujours sous S4 dans une mer assez formée. La couverture nuageuse et les grains omniprésents ont rendu la nuit noire, surtout dans sa première partie. Ça ressemblait un peu à un train fantôme ! Impossible de barrer ! On s’en remet au pilote, à tour de rôle on veille dehors au bon déroulement des surfs pendant que l’autre essaie de dormir… ça a quand même avoiné !
En plus, on est perdu sur les heures.  On a bien notre référence en temps universel TU à bord pour caler nos fichiers météo.  Mais pour la vie à bord, nous avons un téléphone sur l’heure de Paris pour les contacts avec les familles, un téléphone et PC qui ont switché sur l’heure de Madère lors de notre passage, et nous avons déjà passé deux fuseaux. Alors la nuit nous sommes presque dans le déni quand on voit 07.00 sur le téléphone réglé à Paris, on se dit que le lever du jour est pour bientôt alors que nous sommes en plein milieu de la nuit…
Ce matin on a vraiment pu en profiter pour surfer avec vue sur la mer !
La suite du parcours n’est pas simple, avec une dorsale anticyclonique énorme qui nous barre la route sans vent ou presque, on va devoir choisir entre partir au sud, ou se frayer un chemin…

CHRISTINE MORA ET DIDIER VERNHET – Un palier deux toits

Tout va bien à bord de Un Palier Deux Toits…

Aujourd’hui, deux poissons volants ont fusé devant le bateau, c’était magique ! De petites nappes d’algues par-ci, par-là, un peu partout, dans les safrans parfois. Les vagues sont au rendez-vous, on a retrouvé du vent mais pas encore la bonne vitesse : on est dessus ! Quant à la route… faut avouer qu’on a pataugé dans la semoule, des décisions compliquées alors que c’est sans doute très simple. Personne en visuel ni à l’AIS. Pas de DCC, l’ordinateur fait des siennes. Pour autant, le moral est excellent. Quel bonheur de découvrir ce qui a nourri nos rêves et notre projet ! Philippe accompagne nos pensées dans l’immensité bleue autour de nous.

LUDOVIC GERARD – Solenn for Pure Ocean

Toujours en mer ! Seul, pour le coup. Cela fait 3 jours que je n’ai pas vu un cargo ni un concurrent de visu, ni à l’AIS, rien sur VHF16 non plus !
Ah si, j’ai eu un petit oiseau comme passager pendant 48h, je l’ai appelé le Piaf, tout simplement et en référence au film l’Enquête Corse avec Jean Réno pour ceux qui ont la réf. Bref je m’occupe et ça m’a permis d’échanger avec lui, il a boudé mes tentatives de nourriture et a fini par partir (j’espère qu’il n’est pas mourant au fond de la cabine… ).
Levé un peu le pied la nuit dernière, le temps de souffler un peu et mettre à plat quelques pépins techniques qui sont maintenant réparés.
Sommes à la moitié de la course plus ou moins, bientôt le rhum !

Ludovic

JEAN FRANCOIS HAMON – ASTER Bretagne

Bonjour, à tous, un peu de news à bord de FESTA POUR ASTER

Le calme revient un peu on commence à percevoir le soleil. Ça a été un peu compliqué ces dernières 48 heures. Le temps était bouché, beaucoup de vent, la mer croisée, pas facile il fallait être prudent et préserver le bateau surtout les voiles. Là le soleil est revenu ça glisse bien j’ai réussi à faire quelques siestes cette nuit c’est important car ça commence à tirer sur le bonhomme , en solitaire, le match est ouvert on se bat à quatre bateaux comme personne. Ne lâche rien les écarts sont faibles il reste 1700 pour trouver le bon bord la bonne stratégie. Les duos se sont barrés quand y a vraiment eu du vent en solo. On arrive pas à suivre trop dangereux. La mer était trop croisée , je pense que je vais pouvoir aujourd’hui remettre le short short, il y a au moins 72 heures que je ne l’ai pas mis c’est ciré et bottes il va falloir sans doute aussi faire attention au soleil aujourd’hui je pense que ça va être grand bleu. Bref tout ce qu’on est venu chercher.
Je vous souhaite une très bonne journée et à bientôt JF. FESTA POUR ASTER

JULIEN LEBAS – Le Havre Zéro Déchet

Bonjour,
Pour info, Gaya a connu un incident dans la nuit de jeudi a vendredi 26 avril: alors que je dormais a l’interieur, sous spi lourd et gv haute, a une allure proche du vent arriere, le vent a pris rapidement quelques degrés et lenspi a commencé à s’enrouler autour de l’etai, avec la balancine de tangon et la drisse de genois,
De nuit, avec la houle et le vent qui etait aux alentours de 20 nds, je n’ai rien pu faire malgré 2 h d’efforts intenses,
Ce matin, au lever du jour, j’ai tenté une ascension du mat mais il y avait trop de mer et je n’ai pas reussi a aller plus haut que le 1 er etage de barre de fleche.
Les efforts sont intenses pour monter seul au mat en pleine mer, avec cette houle, j’y ai mis beaucoup d’energie,
Je fais donc route sous gv seule pour le moment
J’attends une mer plus calme pour tenter de remettre de l’ordre et pouvoir renvoyer des voiles devant,
Je vais bien, je vais en profiter pour me reposer
Bonne journée
Julien

BERNARD GRAFFAN ET NICOLAS STRUBE – EPHAD Saint-Léger

Bonjour à tous,
Au niveau de l’état de la mer, on hésite entre les montagnes russes de Disney ou du parc Astérix.
Pour le niveau sonore c’est semblable à un festival de hard type Hellfest.
Concernant la météo, ça change presque aussi souvent de stratégie que pour un étudiant qui attend ses résultats sur Parcoursup.
Et pour nous rappeler les cours d’EPS on joue avec une corde à noeuds!

Tout va bien à bord, on fait des longs surf sous spi.
Bien sûr on est hyper prudents, préparez les petits punch on arrive!
Nicolas et Bernard sur Oxygen

JEROME APOLDA ET STEPHANE AYRAULT– Echo Mer

Bonjour à tous,

La moitié du parcours est derrière nous et nous voyons que les zones de molle traversées ces derniers jours vont très probablement rallonger notre prévision de 21 jours de mer…

Comme prévu, l’approche de la dépression sur notre route s’est concrétisée par le passage du front, ou plus exactement le front froid nous a rattrapés ! Alors changement d’atmosphère avec les grains, la pluie, le renforcement du vent, la réduction de voilure et le port du ciré… Aussi quels arcs-en-ciel magnifiques !!! Immédiatement spi lourd et 1 ris dans la GV ont remplacé les voiles de temps léger et permis de réaliser de beaux surfs avec des pointes de vitesse à 16 knts. Résultats : du terrain est repris sur les leaders et l’équipage est rincé dans tous les sens du terme car il a fallu se relayer à la barre !

Nous sommes positionnés plutôt sud de la flotte, d’une part pour rester sur la courbure de la dépression dans sa zone moins ventée (c’est relatif nous avons du approcher 25 knts !) compte tenu de la perte de notre girouette anémomètre mais aussi en vue d’atteindre un point clé pour rejoindre les alizés si la dépression s’évacue rapidement (ce qui ne sera pas le cas dans l’immédiat…). Moins de gradients sur cette route quasi directe pour l’heure et le terrain gagné dans la nuit a dû s’effrayer dans la journée 😉

A très vite,

Jérôme et Stéphane

GUILLAUME PINTA ET PIERRE GRIPPON – AURA France

Salut

Voici les news sur Fun Aura France !

Nous sommes à peu près à mi-chemin et tout va bien à bord, le moral est bon et les surfs à plus de 10 nds n’en finissent pas, quel bonheur !

Cela a tout de même un prix, les premiers jours ont été difficiles jusqu’au Cap Finisterre et le long des côtes portugaises, nous n’avons pu faire notre vrai premier repas et chaud que trois jours après notre départ !

Nous avons bien évidemment été très attristés par la disparition de Philippe, toutes nos sincères condoléances à sa famille et ses proches

Le passage à Madère est tombé à pic pour nous, nous avions depuis quelques jours un problème de drisse en tête de mât et notre réflecteur de radars était en train de se détacher… Nous avons avons donc pu monter en tête de mât dans la baie (sans s’arrêter bien évidemment), c’est moi-même Pierre qui me suis occupé de monter, la vue était incroyable !

Nous avons énormément de sargasses depuis Madère, principalement dans la quille, il faut donc nettoyer 3 à 4 fois par jours, ça nous occupe bien !

Nous rencontrons maintenant un petit problème avec l’un de nos coulisseaux de grande voile, nous avons cassé deux fois celui en tête et nous avons plus de coulisseau de secours nous allons donc être très prudents lors des prochains empannages !

Nous avons eu la visite de poissons volants dans la nuit, trois se sont malheureusement échoués sur le pont, j’ai pu en sauver un.

Autrement, notre routine est de télécharger des fichiers météos, faire des routages, régler les voiles, bref faire la meilleure route possible et à toute vitesse

À très vite !

Pierre et Guillaume

PIERRE MARIE HOUCHARD – Les DOTIS

Il y a  des moments!
Tout va bien sur aquasonic Les Dotis, mais avant hier, il y avait comme un parfum de qu’est ce que je fais là! Dans la même journée le tangon carbone explose sur le hauban, le spi Lourd se déchire sur tout le côté, le spi asymétrique se déchire. Et puis après huit heures de couture collage dans le fond du bateau j’ai pu hisser de nouveau le spi lourd. Bizarrement le bonheur du travail accompli, nous fait oublier toutes nos petites misères, le course reprend!
Un petit coucou au Dotis qui se défonce pour nous tout au long de l’année, un grand merci aux personnels hospitaliers, allez voir leur site Facebook ils le méritent.
A bientôt
Pierre-Marie sur Aquasonic les Dotis.

PIERRE-HENRI ALMARIC ET BRUNO SALLE DE CHOU – L’envol

 Du vent et du bon depuis plus de 24h, 20n puis 25 à 30 et plus.  A poste notre petit spi symétrique fait merveille, et le pilote le reste. 1 ris en GV depuis hier soir sans altération de la vitesse. Confort moyen mais la cabine est extra sèche et chauffée par la pile. Et surtout la perf est de retour ! Le canot de PH est une bombe et super équipée.
Un mot sur notre bulle : les bateaux les plus proches a 3m sont invisibles. C’est la moitié de la distance à Houat. Aucun cargo, pas d’oiseau pas de poisson, pas de radio, tv, inutile de regarder son portable rien ne bouge. Notre couloir encombré bruyant et agite de 10m2 est la normalité, les fat boys sont un très grand élément de confort, en particulier pour lire et travailler la route allongée devant pc et instruments, ou réarrangés pour disposer un espace convivial le temps d’un repas. Le pont est un espace de travail, impropre au repos, repas, loisirs. Tout cela crée un contexte spécial pour l’esprit, force l’imagination, le sommeil se peuple de rêves abondants et crédibles.

AMAURY DUMORTIER ET GEOFFREY THIRIEZ – Terre d’enfants

Petite rétrospective sur nos 10 premiers jours en mer…
1ère nuit : une nuit magique avec la lune et beaucoup de dauphins en feu d’artifice autour du bateau, nous nous remettons de toutes les émotions de la veille ! Nous enchaînons les quarts, nous voulons aborder le Cap Finisterre en forme pour le coup de vent annoncé.
J2: Cap Finisterre et descente le long du Portugal… l’arrivée sur le Cap était magnifique ! Comme prévu le vent a basculé N-NE, magnifiques surfs ! On décide de partir au large pour se mettre dans le vent fort sous génois tangoné. On s’était imaginé un petit coup de vent, mais 35-40kt et une mer impressionnante ont accompagné notre nuit, mouillés, mouillés mouillés !!!!!
J3-J4:Route entre le Portugal et Madère.
En début d’après midi, nous avons reçu la terrible nouvelle. Une tristesse profonde nous atteint. Nos coeurs et nos pensées s’unissent à la famille et aux proches de Philippe…
Notre écran du PC de bord est en rade depuis lundi. Ennuyeux parce que notre logiciel de routage Adrena est sur ce PC. Heureusement qu’on peut utiliser sailgrib sur nos téléphones. Nous avons reçu par email du comité le fichier position qui été installé en requête automatique sur Adrena…à présent on sait un peu où on en est !
En fin de nuit, nous arrivons dans la zone sans vent…dans la matinée, une petite tortue d’une quarantaine de centimètres est passée à 2 mètre du bateau à contre sens. Heureusement, sinon elle nous aurait sans doute doublés.
J5-J6 : Route vers Madère
Nous sommes restés plantés des heures en plein milieu de l’océan… comme si on attendait tous les copains pour faire un second départ, c’est la particularité et peut-être la beauté des courses à la voile, l’aléa météorologique ! C’est peut être aussi une erreur de route car les 2 voiliers « Dessine-moi la high tech » et « Table ronde » semblent avoir trouvé un passage à l’est plus venteux.
En fin de nuit le vent entre enfin et nous avançons sous spi vers Madère !
Au lever du soleil on a eu Régis qui est en solo sur la VHF. On s’est pas mal entraîné avec Régis ces 2 dernières années à Orlabay et ses conseils ont toujours été précieux. Il avance vite notre copain et seul qui plus est, quel talent !!
Bonne nouvelle, on retrouve notre PC de bord, après avoir triffouillé tous les cables, finalement c’est un problème de reconnaissance du port USB ; bref ça marche ! C’est top de retrouver notre outil principal d’aide à la navigation Adrena.
Dans les mauvaises nouvelles, on a perdu une manivelle de winch, parmi les objets les plus précieux du bord…
J7 : Madère, La porte de l’Atlantique
Nous captons la 4G on en profite pour appeler nos proches, c’est bon de voir la bouille de nos petits et le visage de nos amoureuses. 3 semaines c’est long et en même temps on n’a pas vraiment vu passer la première semaine !
Le point de passage est l’île de Porto Santo, la plus au nord de l’archipel, beaucoup moins haute que Funchal, l’île vue de la mer est impressionnante ! Le vent est bon, nous filons sous spi asymétrique puis ça mollit… et on envoie le spi de tête. Enfin on tente d’envoyer car la drisse est bloquée au niveau du capellage de l’étai, obligés de grimper au mat ! Affaire rondement menée, 15 minutes plus tard le spi nous porte
J8 : Rencontre avec les Sargasses
Depuis Madère nous avons fait la rencontre des fameuses Sargasses, il n’y a pas encore de bancs mais plutôt des petits bouquets de quelques dizaines de centimètres répartis de façon assez homogène toutes les dizaines de mètres…elles s’accrochent à nos appendices : les safrans, la ligne d’arbre, la quille. Toutes les 30 min la barre se met à vibrer, on utilise notre canne à algues pour les déloger.
Avec la météo de ces derniers jours, la flotte a tendance à se regrouper et pour notre bon TESA on sent que quelques KTS de plus lui feraient plaisir ! C’est justement ce qu’on va aller chercher en basculant un peu vers le nord pour attraper la traîne d’une dépression qui est entrain de se combler…

LUDOVIC GERARD – Solenn for Pure Ocean

ça chauffe ! on voit bien qu’on va dans la bonne direction ! en pleine journée la moindre manoeuvre se traduit par une bouffée de sueur déjà. Les sous couches, polaires etc sont rangées au fond d’un sac, et les vetements légers, couvrants et casquette de randonnée sont de service désormais (et la crème solaire !).

Les divers pépins techniques sont derrière moi désormais et j’espere jusque l’arrivée. Les voiles réparés avec les kits de mon voilier préféré Pepper Sails à Marseille, complétés avec chance par les morceaux de TyraPly autocollants offerts par Dimension Polyant avant le départ. l’accumulation a fait que j’ai préféré lever un peu le pied mercredi soir pour préserver matériel et bonhomme, il reste encore dix jours de course et j’ai besoin des spis, drisses et écoutes !

Ca file bien sous spi, la plupart du temps babord amures. Pas facile de tenir le rythme des carènes planantes modernes mais aussi des figaro 2 qui se régalent dans ces 25 nds sous spi !  Solenn et moi on s’accroche, on s’accroche et on suit de près les copains solos évidemment.

Toujours pas vu d’animaux marins, mais ils sont passés ou les dauphins ? vous en avez une idée ?

bon week end aux terriens !

ALEXANDRE BONDONNEAU ET REMY HURDIEL – Sleep Sailing Lab – Fonds USS

Salut à tous

je vais beaucoup mieux, plus de mal de tête et c’est vraiment agréable. Hier a vraiment été pénible avec un migraine à se taper par terre…

Rémy est bien cuit et dort ou sommeille depuis ce matin, moi ça va mais je vais aller faire une sieste cet après midi

il fait super beau et il commence à faire chaud

ci joint mon activité de ce matin, éponger les fonds du bateau car on fait entre beaucoup d’eau en rentrant les spis humides dans le carré.

dans quelques jours, depuis ce matin, on a retrouvé le soleil

Désolé, je finis mon mail d’il y a une heure. entre les deux on a explosé une écoute de spi et le spi s »est envolé sous le vent. on a remplacé la pièce casée par la dernière qui était en spare mais c’est la dernière!!!

je vais réparer cet après midi celle qui a cassé, j’ai jamais fait mais on a les outils et j’ai un tuto pour apprendre.

j’en ai pour une heure environ mais ça m’amuse d’apprendre à le faire

Les poissons sont spécialement pour Mari Lou et Joanne à la demande de leur papa qui se repose en ce moment mais qui va bien.

on en a récupéré 2 sur le pont hier matin, c’est fou ça vole comme des oiseaux à ras des vagues.

Ci joint petit aperçu de l’ambiance feutré sous lumière rouge des quarts de la nuit dernière.

Bises

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