— 03. 05. 2024
— 03. 05. 2024

Fort-de-France, les voilà !

Derniers jours en mer pour la tête de flotte sur la Cap-Martinique. Les duos, premiers de cordée, pourraient couper la ligne d’arrivée dès le petit matin (heure locale) dimanche 5 mai. Derrière, cela va s’enchaîner à un rythme digne d’une course en Figaro. “Un tir très très groupé sur 48 heures !” comme le souligne un autre duo, celui formé par Thibaut Derville et Jean-Philippe Cau, depuis Fort-de-France où toute l’équipe de l’organisation est à pied d’œuvre avec les partenaires martiniquais pour fêter comme il se doit tous ces marins.

En mer pour l’heure, tous savourent encore chaque moment pour grappiller de précieux milles, malgré la fatigue et l’énergie dépensée pour slalomer entre les grains et la pétole dans cette régate océanique de 3 800 milles. Heureux comme (Even) Job :  Tout va bien à bord de Shom/Epilepsie France dans le grand sud. Quelques nuits mouvementées ces derniers jours avec des grains à répétition. La centrale NKE qui perd la tête, des gribs un peu long à télécharger, le casse-tête des routages…. sinon le bateau va bien et moi aussi, j’ai juste pas pris assez de bonbons et saucissons… Allez j’y retourne pour essayer de rattraper les petits copains du Nord.” 

C’est aussi les derniers milles pour apprécier d’être simplement là où ils sont. Sur Sleep Sailing Lab, on a “hâte d’arriver d’un côté et de l’autre, pas envie que ça finisse, pas envie que cette belle traversée ne devienne un souvenir.” Car comme l’écrit Romain Hillion à bord de Ishsha – l’Arche la Belle Porte dans un message reçu hier :  “Il faut le reconnaître, les conditions de navigation sont absolument exceptionnelles. Imaginez un décor de vagues formées mais avec une fréquence suffisante pour nous faire prendre de grands surfs, entre 15 et 25 nœuds de vent établis, grand soleil (entre les grains) et un bateau qui glisse sur son rail des heures durant. Nous passons également de belles nuits étoilées à méditer affalés dans le pouf. C’est dans ce contexte, libérés des contingences techniques que nous naviguons depuis 2/3 jours.”

À l’arrivée, ce sera une délivrance. La joie et l’émotion de retrouver ses proches après plus de 3 semaines de course. Au bout, chacun d’entre eux aura changé. Qu’il s’agisse d’une première ou d’une confirmation, chacun sera “différent” en coupant la ligne d’arrivée. C’est aussi ça, une transat unique.

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