Flash : Yvan Le Trequesser et Samuel Comelli 46ème en Martinique
Yvan Le Trequesser et Samuel Comelli (Ioalla) sont les quarante-sixièmes à franchir la ligne d’arrivée de la Cap-Martinique ce samedi 11 mai à 00h29 (locale). Le duo a mis 26 jours 15 heures 29 minutes et 16 secondes pour parcourir les 3 800 milles entre La Trinité-sur-Mer (Morbihan) et Fort-de-France (Martinique).
Leurs réactions
C-M : Quelles sont vos premières impressions ?
C’est bizarre, car c’est à la fois une délivrance, car c’était assez éreintant et en même temps ça s’arrête…
Je suis assez d’accord avec lui. On est très contents d’arriver mais on n’était pas mécontents d’être sur l’eau il y a deux heures.
C-M : Sportivement, qu’est-ce qui était le plus dur ?
La météo, la pétole, l’absence de vent. On est tombé 3 ou 4 fois dans des zones vraiment sans vent. On n’aime pas trop ça. On en a eu après Madère, proche de l’arrivée aussi.
Quand tu es à l’arrière, tu as envie de jouer des coups, car tu ne vas pas pouvoir passer ceux de devant en les suivant, en leur collant les fesses. Ce sont des coups qui sont coute ou double, on avait l’impression d’empirer chaque jours !
C-M : Avez-vous une anecdote à nous raconter ?
Quand j’étais en tête de mât à déchirer le spi car j’avais cocotté. Notre spi tout neuf qui n’avait pas deux jours avec un cutter !
C-M : Qu’allez-vous faire en premier en Martinique ?
Je connais déjà la Martinique, je vais manger un bokit morue, des accras et demain matin une boulangerie !
Il m’a donné envie, j’ai un peu faim aussi avant de boire le rhum.
C-M : Vous arrivez en queue de peloton, mais vous arrivez heureux comme des princes ?
Oui, ça n’a pas toujours été le cas. Depuis le départ on a essuyé pas mal d’emmerdes, être ici est déjà fantastique ! On n’a plus de vide-mulet, de vérin de pilote, d’étai… La prochaine fois on viendra peut-être un peu mieux préparés, on pensait pourtant être prêts. On ne s’attendait pas à ce que le support de vérin de pilote lâche.
C-M : Vous avez l’air en forme ?
C’est une belle aventure ! Deux jours avant le départ j’avais un avis médical négatif, j’ai refait une analyse de sang et finalement on m’a donné l’autorisation de partir.
Ce que je retiens c’est vraiment la fatigue. Dès les deux premiers jours, plus de pilote, on s’est mis dans le rouge. Sous l’eau, on ne pouvait pas lâcher la barre. On avait du mal à prendre le recul pour prendre les décisions météos. La difficulté à s’extraire de cette urgence. Il y a toujours un bateau devant et un bateau derrière.
C-M : On vous dit à l’édition prochaine ?
Oui mais on se préparera mieux ! Pour aller plus vite. Ce format là était vraiment une demande de la part des participants ! Merci à l’organisation.
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