— 06. 05. 2024
— 06. 05. 2024

Flash : Nicolas Grimaud et Thierry de Fougerolles douzièmes à Fort-de-France

Nicolas Grimaud et Thierry de Fougerolles (Institut Pasteur) sont les douzièmes à franchir la ligne d’arrivée de la Cap-Martinique ce lundi 6 mai à 8h20 (locale). Le duo a mis 21 jours 23 heures 20 minutes et 27 secondes pour parcourir les 3 800 milles entre La Trinité-sur-Mer (Morbihan) et Fort-de-France (Martinique).

Leurs réactions

CM – Qu’est-ce que ça fait d’arriver ici ?

TF : Alors, c’est l’achèvement d’un projet qui a commencé il y a un an et demi, où on n’avait pas de bateau, mais on a vu cette course et on s’est chauffés pour la faire en duo et découvrir tout ce qu’il y a autour de ça. Et c’est génial d’être là. Ça a été une aventure hors norme, avec des hauts et des bas en termes d’émotions et en termes de casse de matériel, comme vous avez pu voir à l’arrivée. Ça a été non-stop, tout ça dans une atmosphère vraiment bienveillante et une organisation au petit soin. C’est génial.

NG :  On a eu toutes les conditions possibles et inimaginables. On est passé du quelques nœuds au 45 nœuds. On a sorti toutes les voiles, on a tout utilisé. Donc, ceux qui gagnent aujourd’hui le méritent, car c’était vraiment un test tout azimut. On est passés par tous les états. On est très heureux d’arriver ici avec des conditions incroyables. Et on a fait Barbade hier soir avec le coucher de soleil.

TF :  On a gagné le cap Barbade hier, faut préciser.

NG : On a empanné là, et on a fait super bord toute la nuit sous spi à fond, sous 10 nœuds de moyenne. Et arriver là comme ça, c’est formidable. C’est vraiment un plaisir d’être ici.

C-M : Vous disiez que vous aviez un bateau qui avait souffert jusqu’ici ?

NG : On s’est inscrit au salon nautique en 2022, et on avait un an pour le préparer. C’est un bateau acheté sur Le Bon Coin qu’il a fallu préparer avec des voiles d’occasion. On a acheté pas mal de trucs comme ça, et on savait qu’on allait partir sur certaines voiles, surtout sur les voiles légères. Et on avait des voiles lourdes qui tenaient bon. Ce qui nous a manqué, ce sont des conditions plus musclées pour pouvoir s’exprimer, car nos voiles légères ont souffert. Mais globalement, on a réussi à compenser toutes les casses qu’on a rencontrées.

TF : On a pas mal passé de temps à réparer. C’était amusant, on a appris la couture, à scotcher…

NG : Le drisse, il n’en reste qu’un, et il est mal au point.

TF : Le génois est mort, on a déchiré notre spi asymétrique, déchiré notre spi médium. Il y a eu pas mal de casse.

C-M : Vous portez les couleurs de l’Institut Pasteur. C’était important d’avoir cette cause que vous soutenez ?

TF :  Clairement, la recherche médicale, en particulier le programme Explore qui couvre les tumeurs cérébrales. Ma mère étant atteinte d’un cancer généralisé et étant en fin de vie, pour moi, c’est quelque chose qui résonne énormément. On se rend compte que même si on est en 2024, on a un arsenal médical, mais on en arrive vite à bout et assez rapidement. C’est pour ça que c’est important de continuer à investir là-dedans. Ça a un impact, et on le sent.

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