Flash : Marc Leblanc et Stanislas Riché 31éme à Fort-de-France
Marc Leblanc et Stanislas Riché (sur Of Course pour Artic) sont les 31ème à franchir la ligne d’arrivée de la Cap-Martinique ce mercredi 8 mai à 07h54min15s (locale). Le duo a mis 23 jours 22 hrs 54 mins 15 secs pour parcourir les 3 800 milles entre La Trinité-sur-Mer (Morbihan) et Fort-de-France (Martinique).
Cap-Martinique : C’est quoi votre premier sentiment sur cette arrivée ?
Beaucoup de joie de voir autant de gens qui sont venus aujourd’hui, du beau temps à l’arrivée, d’avoir un Match Race aussi dingue avec un autre bateau dans la baie. C’est la même histoire qu’il y a 2 ans, c’est trop bien, on est trop contents. Et puis, pas mal de fierté d’avoir mené ce projet jusqu’au bout.
Je crois qu’on ne se rendait pas bien compte à quel point c’était difficile aussi. On est passés par différentes émotions, des moments où on avait cassé des trucs sur le bateau, où c’était compliqué de réparer, qu’il fallait de la rigueur, qu’il fallait avoir envie de finir. L’envie, on la puisait avec nos copains qui sont là, qui nous encourageaient, qui avaient écrit des mots, qu’ils nous envoyaient tout au long de la course. Ça nous a donné beaucoup de force et ça, c’est ce qui nous a permis d’arriver jusqu’au bout.
Cap-Martinique : Et sportivement parlant, qu’est-ce qui vous a le plus marqué ?
Le sommeil, ou son absence. On avait une gestion du sommeil assez compliquée, on a mis du temps à prendre le pli. Hier soir, on a juste commencé à trouver les clés. On essaie de composer avec nos ressources, et ce qu’on avait besoin de faire sur le bateau, donc il fallait s’alimenter suffisamment, se reposer suffisamment.
On a compris la différence entre sprint et endurance, et ce n’est vraiment pas pareil. On est trop contents d’avoir essayé, et ça s’est passé au mieux jusqu’au bout. Un bon boulot de résilience.
Cap-Martinique : Et le binôme, ça s’est passé comment ?
C’est le seul truc qui n’a pas cassé ! C’est le seul truc où on avait confiance les yeux fermés, et dès le début, on est partis en disant qu’on n’était pas très prêts, pas très rapides, pas très entraînés, mais qu’il y avait un truc sur lequel on était très sûrs, c’est qu’on allait bien s’entendre, que ça allait marcher, et qu’au pire, ça serait marrant. Et c’était le cas, et en plus, on a bien marché.
Cap-Martinique : Et alors là maintenant, la première chose que vous avez envie de faire, c’est quoi ?
Boire un ti punch, c’est fait. Prendre une douche, c’est fait, mais au champagne. Mais à l’eau, ça serait peut-être mieux. Et surtout fêter ça avec les copains !
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