Flash : Joé Seeten et Paul Marette quatorzièmes à Fort-de-France
Joé Seeten et Paul Marette (Table Ronde Cuisinella Schmidt) sont les quatorzièmes à franchir la ligne d’arrivée de la Cap-Martinique ce lundi 6 mai à 18h21m09s (locale). Le duo a mis 22 jours, 9 heures, 21 minutes et 09 secondes pour parcourir les 3 800 milles entre La Trinité-sur-Mer (Morbihan) et Fort-de-France (Martinique).
Leurs réactions
Cap-Martinique : Qu’allez-vous retenir de cette traversée ?
Joé : Le soleil déjà. Et surtout quelques désagréments avec nos amis les algues. Tout le monde en a parlé et c’est le sujet majeur mais nous n’en avons pas vu. On en a peut-être ramenées mais on n’en a pas vu.
Cap-Martinique : Sportivement, qu’est-ce qui a été le plus dur sur cette transatlantique ?
Joé : De revenir ! On a eu le malheur d’optionner et suite à cette option on a dû cravacher un peu pour revenir dans la cour des grands et ce n’était pas simple.
Les copains qui arrivent derrière étaient devant nous encore hier soir donc on a bien travaillé on est contents.
C’était un travail très intensif mais Paul et moi on ne s’est pas trop chamaillés.
C-M : Comment s’est passé votre duo pendant cette vingtaine de jours ?
Joé : On a bien mangé, c’est important. Et le duo s’est bien passé. On se connaissait avant, on savait qu’on était un petit peu bouillonnants. De temps en temps il y avait des excès mais ce n’était pas très grave. On a réussi à se contenir. On a fait des manœuvres, on a fait des mauvaises options comme d’autres, mais à chaque fois on a essayé de se reprendre le mieux possible et ça fait partie de la régate.
On aurait préféré mettre 20 jours mais c’est comme ça.
C-M : Qu’allez-vous faire maintenant en Martinique ?
Joé : On va ranger le bateau, faire un petite fête éventuellement et se reposer aussi car ça tire un peu sur l’humain. On n’a plus 20 ans mais on va bien encore, on a encore ce qu’il faut pour faire de la voile sympa.
Paul : Pour moi c’était une double aventure. Il y avait la course qui ne s’est pas forcément passée exactement comme on le souhaitait, par contre le bateau je l’ai construit de A à Z.
Il fallait aussi réussir à emmener le bateau et quand c’était chaud je me disais : “C’est sûr que c’est bien collé ? C’est sûr que tout est bon ?” Franchement c’était intense.
Il y a 6 ans il y avait un tas de planches dans mon garage et maintenant ce tas de planches est arrivé en Martinique donc forcément c’est un sentiment vraiment intense.
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