Flash : François Ropartz et Vianney D’Aboville 24ème à Fort-de-France
François Ropartz et Vianney D’Aboville (Parrains Marins) sont les 24ème à franchir la ligne d’arrivée de la Cap-Martinique ce mardi 7 mai à 12h14m48s (locale). Le duo a mis 23 jours 3 hrs 14 mins 48 secs pour parcourir les 3 800 milles entre La Trinité-sur-Mer (Morbihan) et Fort-de-France (Martinique).
Interview de François Ropraz et Vianney d’Aboville :
On est très content d’arriver en Martinique. On en a rêvé. A chaque fois qu’on voyait l’ombre d’un nuage on pensait à que c’était La Martinique et, cette fois, c’était vraiment La Martinique. On est très contents d’être là, d’autant plus que la dernière nuit, elle était vraiment frustrante, on avait du mal à avancer. Nous voilà enfin !
On est trop heureux d’être là. C’était notre première course. C’était une course grandiose. On a croisé beaucoup de concurrents. On a eu de super moments à la VHF, des supers échanges. Des super bords, bord à bord qui ont duré plusieurs journées. On a pu régater sur un océan qui est relativement vaste. C’était énorme, on a pris beaucoup de plaisir. Merci aux organisateurs, merci à cette famille qui organise tout ça.
La première victoire, c’était de partir. Après, on a dépassé Madère et on s’est dit que c’était déjà pas mal. Au fur et à mesure, on s’est dit que c’était possible. Quand on a passé le point entre Madère et la Martinique, on s’est dit que la terre la plus proche était la Martinique. On était presque surpris d’avoir atteint ce point-là. A partir de ce moment-là, c’était que du plaisir. La première semaine a été assez sportive. C’était notre première régate au large. Vivre une régate de cette longueur, d’apprendre à connaitre le bateau en course, c’est beaucoup de bonheur. C’était ambitieux mais ça valait le coup.
Au moment de déposer notre dossier on savait qu’il y avait du boulot. J’ai regardé les films de nos premières sorties sur ce bateau. Les hissages de spi étaient catastrophiques. Il y avait beaucoup de boulot mais on a été bien aidés. L’aide que l’on a reçu grâce à Orlabay, à la Trinité-sur-Mer nous a rendu service.
La course n’était pas la partie la plus difficile du projet. L’entraînement a été d’une grande qualité. Ça nous a pris beaucoup de temps, c’était une super période. C’est quasiment deux ans de travail, tous les week-end. On était contents de le faire. La course est l’aboutissement de tout ça. On se rend compte qu’on a été très bien formés, qu’on a été hyper bien accompagnés et c’est ce qui nous a amené jusqu’ici.
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