— 10. 04. 2024
— 10. 04. 2024

100 marins prêts pour l’Atlantique.

– La Cap Martinique s’élance dimanche de La Trinité-sur-Mer
– Arrivée à partir du 4 mai en Martinique (Port de l’étang Z’abricots)
– 60 bateaux et 100 marins au départ

La seconde édition de la Cap-Martinique s’élance dimanche de La Trinité-sur-Mer. Soixante bateaux et cent marins participent à cette transatlantique 100% amateur. Sur les pontons, l’ambiance est studieuse car ici, personne ne peut se vanter d’avoir de l’avance sur cette fameuse « to do list » qu’il faut avoir bouclé avant le jour J. Les skippers partagent les outils, les coups de mains et aussi les astuces pour partir dans les meilleures conditions.

INTERVIEWS

Ludovic Sénechal (FOP France) :

« Avec Noël, ça va faire 14 ans qu’on navigue ensemble. Nous avons deux tâches bien réparties à bord. Noël s’occupe de la stratégie et de la navigation et moi, je suis sur le pontr à mettre du charbon. On est assez complémentaires. Ce qui est bien sur la Cap-Martinique, c’est que c’est d’une seule traite. Il n’y a pas d’arrêts ou de stand by. L’objectif, c’est d’en mettre le plus possible derrière (rires). On va essayer de jouer dans les meilleurs mais tout le monde en a envie. On court pour FOP France, c’est la maladie de l’homme de pierre. C’est une maladie rare qui touche la fille d’un ami. Ils seront présents cette semaine et ça nous fait plaisir de courir pour eux. »

Philippe Benoiton (Passe Coque) :

« Prendre le départ de cette Cap-Martinique, c’est un rêve qui se réalise. Cela fait quarante ans que j’en rêve. J’ai connu plein de gens qui faisaient des transats et c’est mon tour aujourd’hui. Ça n’est que de la joie. J’ai vraiment envie de m’éclater et de faire ça avec une bande de gens formidables. Je représente une association locale de Saint Philibert, qui s’appelle Passe Coque. Dans un port comme celui-là, il y a plein de bateaux qui ne servent à rien, qui pourrissent. L’association reprend les bateaux, les remet en état et les offre à d’autres associations. Pour moi, une Cap-Martinique réussie, ça serait d’arriver juste après l’arrivée de ma femme et de mes filles qui seront à Fort-de-France. »

Bertrand Fourmont (Alpha Sablé) :
« C’est ma troisième transatlantique mais c’est la première en solitaire car je ne veux faire aucun compromis. C’est une dimension supplémentaire car il faut tout gérer, prendre toutes les décisions. Pour moi, c’est l’aboutissement de tout ce que l’on fait en exercice, en formation, en entraînement, en course. Aboutir un tel challenge en solitaire, c’est impressionnant. L’engagement sociétal de la Cap-Martinique me va bien. J’ai déjà un engagement par le Rotary Club. Quand il a fallu choisir une association, j’ai tout de suite pensé à Alpha Sablé qui se consacre à l’alphabétisation des personnes étrangères sur le territoire. Ça a été un engagement au quotidien car j’ai donné des cours d’une heure et demi avec eux avec des groupes de 25 personnes. Je leur ai beaucoup parlé de bateau et de cette course. Ce ne sont pas des mots du quotidien pour eux mais ça a été très suivi. Ils sont venus la semaine dernière et ont pu visiter le bateau. »

Alexandre Ozon 
« C’est ma seconde édition à la Cap-Martinique et j’ai gagné la première. Il y a deux ans, c’était un peu bizarre car on sortait tout juste du COVID. On a enchaîné la Transquadra et la Cap-Martinique. Le calendrier a fait que les deux courses se sont enchaînées comme ça, nous avions passé beaucoup de temps sur l’eau je n’avais pas fait de préparation spécifique pour la Cap-Martinique. La première édition était relativement facile car on a eu du soleil, c’était génial ! Deux ans se sont écoulés et je ne dis pas que tu oublies tout. Mais la préparation est complètement différente. On a l’impression de repartir d’une feuille blanche, c’est assez bizarre.
Je veux quand même arriver dans les trois premiers en solo. Je me suis fixé un objectif parce que ça booste toujours. Après, je pars avec un bateau âgé de 20 ans et je bataille contre des carènes ultra affûtées. Je me suis dit : « Tiens, allez, c’est un challenge, je repars avec le bon vieux bateau. » Ça ne va pas être facile parce qu’il y a pas mal de concurrents en solo et en double d’ailleurs, mais ça, c’est autre chose. »

Miguel Antao (Dessine moi la High Tech)
« J’avais le rêve de faire une course transatlantique depuis la France. Il y a deux transatlantiques IRC en amateur, dont la Cap-Martinique qui a l’avantage d’être d’une seule traite, il n’y a pas plusieurs étapes à gérer, comme par exemple faire escale à Madère entre deux étapes. J’ai trouvé que c’était une meilleure option. En y réfléchissant bien, j’ai bien examiné et suivi la première édition. Le concept de soutenir une cause m’a fait encore plus rêver. Je pense que c’est vraiment ce que je cherchais. »

Info arrivée :
Les concurrents sont attendus à partir du 4 mai au port de l’Etang Z’abricots.

Un équipement nautique moderne, le port de plaisance de l’Etang Z’Abricots offre un espace de plaisance sécurisé aux nombreux bateaux basés ou de passage à la Martinique. Situé à 15 minutes du centre-ville de Fort-de-France et de l’aéroport, et proche de toutes les commodités, le bassin de la marina s’est ancrée entre la mangrove et la zone urbanisée du quartier de l’Étang Z’Abricots.

Ce port est réputé pour le respect de son environnement et ses installations de qualité. Il est composé d’un parc à bateaux et d’un plan d’eau constitué de deux pannes pouvant accueillir des bateaux jusqu’à 25 m d’envergure.

. + de 340 anneaux équipés en eau et en électricitélocalisation centrale Port Etang Z’abricots
. 130 places à terre
. Wifi, Sanitaires, ..

CONTACT

Presse organisation :
Matthieu Honoré (pour Disobey)
+336 30 54 42 90
matthieu@sillages-communication.com

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