Dans la catégorie Solo, Alexandre Ozon (Trophée Estuaire Rose) est le premier à franchir la ligne d’arrivée de la Cap-Martinique, vendredi 20 mai à 20h 51m 12s (heure locale), soit samedi 21 mai à 02h 51m 12s (heure métropole). Le skipper royannais a mis 19 jours 11 heures 51 minutes et 12 secondes pour parcourir les 3 800 milles du parcours entre La Trinité sur Mer (Morbihan) et Fort- de-France (Martinique) avec pour seul point de passage obligatoire l’île de Porto Santo, au nord de l’archipel de Madère. A bord de son Sun Fast 3300, le skipper de Trophée Estuaire Rose réalise une performance énorme. Il établit un temps de référence comparable aux meilleures temps enregistrés sur la Transat AG2R, pourtant courue par des professionnels. Alexandre Ozon doit maintenant attendre quelques heures pour connaître son classement officiel. La Cap-Martinique se dispute en effet en temps compensé (*). Le prochain concurrent attendu sur la ligne d’arrivée est Jean-Pierre Kelbert (SNSM Morbihan) ce samedi 21 mai vers 01h30 (heure locale), soit 7h30 (heure métropole).

(*)Rappel : 
La Cap-Martinique se déroule selon la jauge IRC qui permet de faire courir ensemble des bateaux de taille et de conception différente. Les bateaux ne sont pas classés en temps réel mais en temps compensé. Avant le départ, les bateaux ont été évalués un par un et chacun s’est vu attribuer un indice selon certains critères (taille, poids, voile...) qui va offrir un bonus ou au contraire un handicap. On calcule ensuite le temps compensé en prenant le temps réel pondéré par ce fameux indice. Cela donne donc parfois des résultats très différents de ce qu'on voit sur l'eau. Le concurrent qui franchi la ligne en premier n'est donc pas forcément le vainqueur de la course.

Alexandre Ozon
Trophée Estuaire Rose


"Cette course est un peu plus longue que la Transquadra. Il faut un bateau mieux préparé. Celle-ci, c’est une mini Route du Rhum. Le climat est quand même plus cool en mai qu’au mois de novembre et c’est pour ça qu’on était plusieurs à vouloir y participer. C’est un nouveau format et c’est d’une traite. Ce que j’adore, c’est les surfs à fond, les gerbes d’eau partout. C’est ce qui me fait kiffer. Je porte les couleurs d’Estuaire Rose. C’est une association dont je suis proche et qui accompagne des familles et des femmes touchées par le cancer du sein. La dernière fois, j’avais réussi à collecter 1 euro par mille parcouru et j’espère remettre ça en place aujourd’hui. J’adore la Martinique. Si je pouvais y vivre 6 mois tous les ans, ça ne me dérangerait pas. J’ai toujours aimé la mer, depuis que je suis tout petit. Et comme c’est compliqué de monter des équipages, je navigue en solo et j’adore ça. On fait ce qu’on veut en solitaire."

Ozon first across the line in Fort-de-France!

In the Solo category, Alexandre Ozon (Trophée Estuaire Rose) took line honours in the Cap-Martinique on Friday 20 May at 20:51m 12s (local time), or Saturday 21 May at 00:51m 12s (UTC). The skipper from Royan took 19 days 11 hours 51 minutes and 12 seconds to cover the 3,800-mile course between La Trinité sur Mer (Morbihan) and Fort- de-France (Martinique) with just one compulsory passage point at the island of Porto Santo, to the north of the archipelago of Madeira. Aboard his Sun Fast 3300, the skipper of Trophée Estuaire Rose posted a dazzling performance, setting a reference time close to the best times recorded in the Transat AG2R, which is a race for professional rather than amateur sailors. Alexandre Ozon must now wait a few more hours to discover the official ranking. Indeed, the Cap-Martinique is contested in corrected time (*). The next competitor expected across the finish line is Jean-Pierre Kelbert (SNSM Morbihan) this Saturday 21 May at around 01:30 (local time), or 05:30 (UTC).

(*)Reminder: 
The Cap-Martinique is run according to the IRC rule, which enables boats of different sizes and designs to race on a single playing field. The boats are ranked in corrected time rather than elapsed time. Before the start, the boats are assessed one by one and each is awarded a rating according to certain criteria (size, weight, sails…), which will provide them with either a bonus or handicap. We then calculate the corrected time by taking the elapsed time weighted by this famous rating. This sometimes gives very different results, as you can see out on the water. The competitor who gets line honours is not necessarily the winner of the race.