Tristan De Witte et Marcel Dutreux
Entreprise du Patrimoine Vivant


Salut à tous,
Journée qui commençait trop calme pour nous malgré une bonne vitesse, nous trouvions le temps un peu long…
Milieu aprèm, une algue nous ralentit, nous faisons manœuvre pour l’enlever et nous nous apercevons que le safran bâbord part en cacahuète...!
Brans le bas de combat, c’est la barre de maïs ion qui a lâché, perceuse, bidouille de bout pour remettre le safran dans la bonne direction (il avait fait un demi tour) et nous voici repartis. Petite manœuvre qui nous fait perdre une bonne heure mais tout va bien, nous repartons à 10nds dans 25 de vent.
Plus de peur que de mal !
Marcel et Tristan

Alexandre Ozon
Trophée Estuaire Rose


SAILGRIB nous dit que Sapristi et sa petite troupe arrivent dans un cercle de moins de 1000 milles de La Martinique.
Ah ah, on a jamais été aussi proche... euh m'enfin quand même, reste 1000 milles en ligne droite donc un peu plus !
Journée cooolllllll, bonne douche et raser et rincer, accastillage et tchecker Sapristi !
Journée avec un petit 16kts et toujours cette mer tourbillonnante. Sapristi demande un peu plus de watts SVP. Normalement cette nuit devrait être un peu plus ventée.
Pour l'instant pas encore... on attend, éole est très très joueuse. Et quand je vois ce qui se joue sur l'atlantique avec la flotte, je me dis, ah oui sacré chantier quand même…
On va essayer de passer une bonne nuit à surveiller la marche de Sapristi et les ronflements de Lili…
Bises d'un endroit charmant et pourtant si peu connu ici même

Alexandre Ozon

Nicolas Brossay et Ludovic Gérard
Pure Ocean


Magnifique éclipse de Lune cette nuit, débutée vers 3h du matin TU, la Lune était totalement masquée vers 3h30. Vont ils nous la rendre ???
Et sans pollution lumineuse aucune, c'était grandiose. Whaouh.

Jean-Pierre Kelbert
SNSM Morbihan


Coucou les amis,
Déjà 2 semaines que nous sommes partis et on se projette désormais dans ce final vers la Martinique qu’on devrait atteindre samedi prochain, déjà !
1ère semaine, course de vitesse avec un Cap Finistère sélectif, 2eme semaine la stratégie météo oblige à faire certains paris, 3eme semaine, on «  passe à la caisse » ou pas selon les choix réalisés.
Sur Leon dès la 2eme semaine nous avons créé du décalage Sud pour pouvoir glisser si le schéma météo en offrait la possibilité. En distance au but cette stratégie n’est jamais payante à court terme car elle rallonge la route et c’est un investissement long terme. En gros 3 groupes composent cette flotte, le N, le centre, le Sud.
Le Nord a payé jusqu’à présent mais le système s’est dégradé obligeant un recalage Sud chez les 1ers pour éviter une zone de mou . Seul Alex a réussi à se sortir du piège par petits recalage Sud et à conserver tjs de la pression pour faire route au Sud Ouest.
Il garde aujourd’hui l’avantage mais rien n’est joué. En revanche pour Stéphane et Jean François la porte s’est un peu refermée et il va être compliqué de garder assez de pression pour descendre vers l’alizé.
Au centre et dans mon axe un groupe glisse 60/100 milles derrière et sortira devant le groupe Sud qui avait dès le passage de Madere pris l’option «  autoroute du Sud ». L’option paye aujourd’hui et ce groupe Sud ayant déjà touché l’alizé plus tôt, est le plus rapide sur la carte.
Beaucoup de milles parcourus en plus et qui se paye quand meme aujourd’hui avec un débours de 150/200 milles sur les centristes.
Les jpk 1010 White Spirit et Kurun sont top placés avec des petits ratings même si pour le moment c’est le 1030 Sentinel des Sud Aff qui tire le groupe avec Thomas un solitaire sur pogo 30, redoutable en glisse dans l’alizé.
Le décor est campé, il va falloir être dessus .
Sur Leon nous sommes « chauds » et on ne lâche rien !
Bises
JP

Guillaume Pinta et Marc Behagel
Aura France


Et bien nos bateaux étant différents et différemment équipés en voiles, chacun d'eux est affecté au départ de la course d’un coefficient (sur l’ensemble de la flotte il varie de 0,978 à  1,071) multiplicatif du temps réel de course pour obtenir ce temps compensé.
Notre coefficient est de 1,030 : il est donc normal que nous fassions partie du premier tiers de la flotte.
Le gagnant, bien entendu, sera celui obtenant le plus petit temps compensé à l'issue de la course.
Mon boulot du jour a consisté à intégrer dans Sailgrib (fabuleux logiciel de navigation fonctionnant sous Android et conçu, chiadé, peaufiné, magnifié jour et nuit, ... par Henri Laurent depuis 2010) pour chaque bateau son coefficient, sa classe et ses polaires de vitesse.
Et ainsi Sailgrib, qui ingurgite toutes les quatre heures les positions de chaque bateau, peut calculer une estimation actuelle du classement en temps compensé. Cela donne pour nous 5ème actuellement dans la classe duo.
Nous avons eu encore et toujours du beau temps dans la journée et un vent allant crescendo. J'ai merdé l'empannage du soir et fait un accroc dans le grand spi avec le tangon. Nous avons envoyé le spi médium et réparé provisoirement l'accroc.
Les prévisions météo pour les 6 jours à venir sont fiables  : le vent va s’établir durablement entre 19 et 23 nœuds ce qui augure d’une suite avec de belles vitesses. Attention aux grains dans cette dernière semaine, grains qui font augmenter soudainement de 15 nœuds la vitesse du vent.
Donc il va y avoir de la bataille dans l’air pour ne pas perdre son rang dans cette flotte en cours de regroupement.
A suivre …
Je vais m'enluner quelques minutes sur le pont puis m'encoucher.
Bises de Shere Khan

Patrice Carpentier et Frédéric Hoarher
Planète Urgence


Ci-dessous quelques explications sur notre choix de route au nord.
D'abord une petite rétrospective.
Au delà du finistère, alors que notre mobylette filait à toute berzingue entre 2 murailles d'eau sous spi lourd arrisé et GV 1 ris, le safran tribord se casse.Par miracle on sauve le spi mais il nous faut désormais dans les forts vent et la houle du moment progresser sous foc tangonné. Dès le lendemain on essaye d'installer le safran spare mais cela s'avère impossible car un safran ça flotte et la mer est trop forte. Tribord amure, le safran bâbord suffit à diriger le bateau dans un vent perdant de sa vigueur et nous envoyons le spi lourd arrisé.Tout se passe bien jusqu'au moment où la bieillette Du safran valide bâbord s'échappe de son logement, nous voilà avec zéro safran. Fred s'affaire à remédier à la situation mais ça prend du temps, assez pour que le spi parte en charpi dans le gréement.oN poursuit notre route qu'à tribord amurre en attendant que la mer se calme pour pouvoir empanner et naviguer au grand largue bâbord amure: ce qui n'est pas un exercice facile avec le seul safran valide au vent. Un nouveau problème de bieillette nous conduira à utiliser la barre de secours connéctée en direct au safran. L'installation du safran spare ne peut s'opérer que par mer plate, cad dans une baie à Porto Santos que nous atteignons à la première heure en début de nuit du dimanche 8 mai. Une fois au mouillage, Fred s'attèle à la tâche qui ne s'avère pas simple: problème d'alignement de l'aiguillot et les femelots. Tout ce long épisode nous vaut d'avoir pris beaucoup de retard sur nos concurrents, le fait de notre arrêt à Porto SAntos nous conduisent à passer au nord de Madère: un choix d'autant plus opportun que les routages de notre ami sail grib nous invite à faire le tour de la paroisse anticyclonique par la nord. La fin de l'histoire vous la connaissez à la lecture de nos positions, les isobars nous jouent des mauvais tours, on va arriver tardivement.
Merci de ne pas boire tout le ti-punch de la Martinique.
Malgré ce piètre résultat à venir, l'ambiance est top à bord. On profite tous les deux de cette agréable navigation.
ETA imprévisible.
La bise à tout le monde.

Maxime & Patrick Paul
Association Sainte-Bernadette


Hello la terre,
Ici on rentre dans notre troisième et dernière semaine de course - les routages nous font arriver lundi / c'est un peu plus tôt que ton temps annoncé je crois 🙂
Et comme toute fin d'aventure, on fait face à un certain nombre de challenges - principalement 4 :
- compter l'eau douce / on a découvert que les vaches à eau n'étaient pas bien remplies. sans être en danger, on ne va pas pouvoir se faire des pâtes tous les jours
- faire attention au matos / après deux semaines de mer dans du vent, les voiles et le gréement fatiguent : ça se déchire, ca grince, du jeu apparaît ici et là
- gérer la chaleur et l'humidité à bord / on est à minima au-dessus de 26° la nuit avec 32 l'aprem, mais surtout un soleil qui brûle et chauffe l'intérieur comme un four.
J'écris ces lignes à 14:30 UTC et je perle sur le clavier hahaha
L'humidité je ne t'en parle même pas, tout est poisseux, on a toujours pas réussi à faire sécher la lessive d'il y a 24h …
- l'apparition des sargasses ! des algues venues de l'Amazone qui tapissent la mer et qui s'accrochent à tout ce qui dépasse de ton bateau : safrans, quille et hélice.
Pour certains cas de figures on sait manoeuvrer pour les enlever, pour d'autres c'est elles qui décident …
En termes de compet on est content car notre option sud à payer.
Il reste 1200 milles nautiques - 6 j de course - le but c'est de naviguer propre, sans casser et la copie rendue sera belle 🙂
On a deux jours de vent plus fort à partir de ce soir jusqu'à mercredi soir, et derrière ça sentira le poulet braisé ! hahaha
Bises salées
Maxime & Patrick

Hervé Châtaignier
Scoliose et Partage


Hello la communauté,
Ça y est l’arrivée dans les alizés marque le sprint final ! Durée 5-6 jours quand même !
Ça glisse très fort sur PILOU malgré les sargasses. Ce sera d’ailleurs l’histoire du jour ! Ce midi, je vais vérifier la présence ou non d'algues au niveau de la quille en espérant secrètement qu’il n’y en ait pas. Argh ! 3 paquets don’t un volumineux.
Donc, je me dis : « pas de soucis, j’ai la technique »…
Je vous la fait rapide : je balance ma corde sauf que la vitesse est telle que la corde reste collée en haut de la quille et n’en bouge plus. Après plusieurs essais infructueux, j’ai tout arrêté : je ramène autant d’antifouling que d’algues !!!
J’ai donc coupé la caméra…
En tous les cas, ça glisse fort et ça devrait rester comme ça jusqu’à l’arrivée !
Sinon, à part cette petite péripétie, RAS à bord de PILOU - SCOLIOSE ET PARTAGE