Le soleil brille sur le village de la Cap-Martinique où La Trinité-sur-mer prend des airs de Caraïbes ! Tous les bateaux sont amarrés au ponton "visiteur", le bien-nommé puisque nombreux sont les curieux qui viennent à la rencontre des marins.

Entre les contrôles des éléments de sécurité, des boîtes à pharmacie ou de la jauge, nous sommes allés les interroger sur leur projet, leur parcours et leurs impressions à quelques jours du grand départ.

"Ce projet est né quand nous étions étudiants, le temps a passé et finalement, à l’occasion de mon anniversaire des 50ans, ma femme et mes enfants m’ont offert ce beau cadeau de me laisser partir. Je ne stresse vraiment pas, mais j’avais largement sous-estimé la préparation que la course représentait. Ceci dit, j’ai adoré ça, heureusement que mon travail me laissait du temps pour gérer le projet.
Nous sommes des amateurs parmi les amateurs, c’est notre première transat. On a démarré il y a moins d’un an et on a bien vu qu’il y avait du gros niveau. On a la gagne, mais on n'y va pas avec des prétentions folles. D’autant plus notre bateau n'est pas de première jeunesse. On y va pour terminer proprement et trouver beaucoup de plaisir. Nous espérons aussi servir de caisse de résonance pour les Enfants du Mékong. Le défi de trouver 600 parrains et d’embarquer des entreprises, a pris corps au-delà de nos espérances. Une douzaine nous suivent et ont embarqué leur collaborateurs. C’est assez magique. On a prit l’engagement d’écrire chaque jour une anecdote de course sous forme de correspondance à nos propres filleuls d’Enfants du Mékong. On veut se servir de cette course pour créer le lien avec tous ceux qui pourraient y réfléchir et parrainer."

Eric d'Aboville, Les Enfants du Mékong

"J’ai 52 ans et je suis scientifique. J’ai rencontré Rob parce que nous naviguions l’un contre l’autre sur des bateaux similaires, et un jour nous avons décidé d'unir nos forces. 
Notre association est l’International Red Cross qui vient en aide à l’Ukraine parce que nous sommes très touchés par le contexte actuel. Nous souhaitons vraiment leur apporter notre soutien.
Pour nous la Martinique représente une aventure, nous n’y sommes jamais allés avant. La Martinique sera relaxante après une course difficile. 
Nous  nous sommes sentis très bien accueillis par l’organisateur, nous en sommes très reconnaissants.

Mon mood à quelques jours du départ : 
- Excited
- Little bit nervous
- Very welcome!

“We’re very excited to go racing and very happy to be here, happy to go to Martinique”

Debbie Fish, International Red Cross