À 4 jours du départ de la Cap-Martinique, le ponton est en plein effervescence, où les skippers finalisent la préparation de leur bateau (bricolage, couture, nettoyage) pour être fins prêts à traverser l’Atlantique.

C’est dans cette atmosphère sérieuse et conviviale, que nous nous sommes baladés sur les pontons pour recueillir quelques réactions à chaud.

“Le bureau est magnifique, venir travailler au bureau tous les matins dans des conditions exceptionnelles, c’est quand même formidable. Notre bateau n’est absolument pas encore prêt, mais on s’attelle à ce que tout le soit pour le grand départ. Les analyses météos nous donnent quand même des temps de passage aux différents points notés qui devraient être pas mal. Je ne suis pas encore dans la concentration de la course, parce que je suis avant tout dans la concentration de la préparation du bateau, donc on verra ça à partir de après-demain. Mon équipier est LE gars sur qui je compte pour l’acquisition des données satellites donc il est en train de préparer le bateau pour ça.
Autrement, mon ressenti est que c’est une belle course, les concurrents sont tous des copains ou presque. Ça fait très longtemps qu’on navigue les uns contre les autres. Mais bien sûr que l’idée première, c’est qu’on leur mette une misère, mais je pense que tous les autres ont le même sentiment.”

Olivier Burgaud, Contre Vents et Cancer

“Régis Vian, je suis skipper solo sur la Cap-Martinique. Je me suis engagé là-dedans après la Transquadra de 2018 en double, j’avais envie d’essayer l’exercice en solitaire. De fait, le projet s’est organisé et aujourd’hui il prend forme. Je soutiens Espérance Banlieue et plus particulièrement l’école Jules Verne au Mans car je suis Manceau. Cette école fait partie du réseau Espérance Banlieues. Ce sont des écoles qui s’installent dans les quartiers difficiles pour aider les élèves par une pédagogie assez personnalisée. D’ailleurs, il y a une quinzaine d’élèves de cette école qui vont venir jeudi et vendredi à l’occasion d’une classe de mer à La Trinité-sur-Mer pour le départ. Je vais pouvoir leur montrer ce qu'est qu’un bateau, et moi en retour, je vais voir des enfants qui vont découvrir la mer pour la première fois et c’est plutôt sympa.
J’ai beaucoup de gratitudes pour les organisateurs et tous les bénévoles qui œuvrent pour que la course soit possible et notamment la semaine qui précède le départ. On voit qu’il y a beaucoup de monde qui se mobilise pour nous permettre de courir donc c’est super sympa. Concernant la course, j’y vais sans pression, mais avec l’envie de faire les choses proprement et correctement.”

Régis Vian, Espérance Banlieu