Le 1er mai prochain, plus de 50 bateaux vont s’élancer de La Trinité-sur-Mer en direction de Fort-de-France, en Martinique pour disputer la première édition de la Cap-Martinique. Après un report en 2021 pour raison sanitaire, cette nouvelle transatlantique séduit plus que jamais les marins amateurs. « Ce délai involontaire a eu beaucoup d’effets positifs. Il offre un an d’entraînement supplémentaire et de mise au point des bateaux pour une transat qui s’annonce exigeante » se réjouissent Jean-Philippe Cau et Thibaut Derville, les organisateurs.

L’épreuve est soutenue par des parrains de renom. Franck Cammas, qui vient de gagner la Transat Jacques Vabre, représente la haute technologie et la compétition à l’état pur alors que Georges-Henri Lagier, spécialiste de la yole martiniquaise est l’ambassadeur d'un patrimoine maritime martiniquais toujours aussi dynamique et vivant. L’arrivée sera jugée à Fort-de-France à partir du 19 mai.

D’une transat à l’autre

Six mois après l’arrivée de la Transat Jacques Vabre, la Cap-Martinique va elle aussi bénéficier de l’accueil des Martiniquais mais aussi de l’expérience locale. « Le choix de la Transat Jacques Vabre d’arriver à Fort-de-France nous facilite la tâche puisque c’est un excellent rodage pour cette belle ville et tout l’équipe du Comité Martiniquais du Tourisme, partenaire principal de la Cap Martinique. A n’en pas douter, les Martiniquais, sauront souhaiter la bienvenue aux aventuriers » se réjouit Thibaut Derville, co-organisateur.

En solo ou en double

Cette transatlantique inédite se dispute en double, ou en solitaire, et offre une opportunité unique de se confronter aux nombreux pièges météo placés entre la Bretagne et les Antilles. 25 marins aguerris choisissent ainsi de traverser l’océan en solitaire alors qu’ils sont une trentaine à choisir de se jeter dans l’aventure à deux. Ils sont souvent amis, père et fils ou même en couple, à la mer comme à ville. Quelle que soit la configuration choisie, ils embarquent tous une association chère à leur cœur. « Avec la crise sanitaire, ces associations ont montré leur utilité et les causes qu’elles portent sont désormais intégrées dans le paysage et de plus en plus soutenues par la société » souligne Jean-Philippe Cau, co-organisateur. Ainsi, près de 55 associations caritatives ou engagées dans la défense des océans, le social, l’enfance ou l’environnement traverseront elles aussi l’Atlantique et apporteront un supplément d’âme à cette nouvelle course.

La Cap-Martinique est organisée par Thibaut Derville et Jean-Philipe Cau, deux membres actifs de l’UNCL. Elle se dispute selon la jauge l’IRC qui permet de faire courir ensemble des bateaux aux caractéristiques différentes.