A seulement 69 jours du départ de sa première édition, la Transat Cap-Martinique révèle les noms de ses prestigieux parrains. Ce sont en effet Franck Cammas et Georges-Henry Lagier qui vont porter les couleurs de l’événement. Le premier, l’un des marins les plus connus au monde vient d’être sacré Marin de la décennie par la FFVoile. Le second est célèbre dans la Caraïbe puisqu’il est le plus grand champion de Yole, et représente à ce titre, toute la dynamique de la voile sportive Martiniquaise. La Yole est en effet reconnue au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO depuis décembre dernier.

« Franck représente la haute technologie, la vitesse pure, l'excellence. Georges-Henry représente la vivacité du patrimoine maritime martiniquais à travers le support si exigeant de la yole qui est d'ailleurs rentré au patrimoine mondial de l'UNESCO. Ce sont deux compétiteurs passionnés, à l’image de tous les marins engagés sur la Cap-Martinique. On ne pouvait pas rêver mieux comme "ambassadeurs" » ont salué Thibaut Derville et Jean-Philippe Cau, les organisateurs.

La première édition de la Cap-Martinique rassemble 55 bateaux et 96 concurrents amateurs qui s’élanceront de La Trinité-sur-mer le 18 avril prochain. « Cette transat est une belle vitrine pour la Martinique. En se portant partenaire majeur d’un tel événement, le Comité Martiniquais du Tourisme renforce l’image de la Martinique en tant que « Terre de régate » et positionne l’île dans le paysage actuel des courses transatlantiques à dimension internationales » a expliqué Louise Telle, Présidente de la Commission Nautisme du Comité Martiniquais du Tourisme. La Martinique, réputée pour sa forte tradition maritime, est en effet la destination rêvée pour une transatlantique avec une arrivée dans la baie de Fort-de-France réputée comme l’une des plus belles au monde. La Martinique, qu’on appelle aussi « l’île de toute les plaisances », séduit aussi bien les amoureux de régate – avec une dizaine d’événements majeurs par an - que les plaisanciers qui peuvent profiter des mouillages préservés, bordés de plages de sable blanc. La Martinique possède un littoral exceptionnel de 350 km.

Ils ont dit...

Louise Telle, Présidente de la Commission Nautisme du Comité Martiniquais du Tourisme :
«  Cette transat est une belle vitrine pour la Martinique. En se portant partenaire majeur d’un tel événement, le Comité Martiniquais du Tourisme renforce l’image de la Martinique en tant que « Terre de régate » et positionne l’île dans le paysage actuel des courses transatlantiques à dimension internationales ».

Yves Le Blevec, adjoint au maire de La Trinité-sur-mer
 « J’ai deux casquettes. Celle du marin et celle de l’adjoint au nautisme et, dans les deux cas, je suis ravi que La Trinité-sur-Mer ait sa transat. C’est le berceau de la course au large depuis les grandes années d’Eric Tabarly. C’est ici qu’à été construit le second Pen Duick qui était le premier bateau conçu pour la course. Depuis les années 1960, il y a une activité assez dense autour du nautisme, notamment grâce au Spi Ouest France. Il y a beaucoup de bateaux qui se préparent mais il n’y avait pas de transat et ça manquait. La Cap-Martinique vient combler ce vide. Je suis très heureux que Thibaut et Jean-Philippe aient choisi La Trinité. C’est un événement qui a toute sa place dans le calendrier des navigateurs.
 
Georges-Henry Lagier, navigateur :
« La voile est dans le cœur de tous les Martiniquais. La Yole Ronde, reconnue depuis peu au Patrimoine Immatériel de l’Unesco, est le reflet de l’identité, de la culture et de l’histoire de la Martinique. Nous sommes donc ravi d’accueillir une nouvelle compétition de voile en Martinique.  »
 
Franck Cammas, co-skipper du Maxi Edmond de Rothschild :
« Je suis très heureux de parrainer la Cap-Martinique, une course transatlantique pour des amateurs expérimentés, qui vont pouvoir exprimer leur talent sportif dans de bonnes conditions sportives et de sécurité tout en gardant une part d'aventure. Je connais les organisateurs et sait leur sérieux et leur professionnalisme mais aussi leur enthousiasme. Je connais aussi le sens de l'accueil des partenaires martiniquais et les ingrédients sont donc tous là pour une très belle histoire. D'autant que chaque bateau portera une belle cause. Cette générosité est aussi une valeur qui devient fondamentale dans notre sport ! La Cap-Martinique peut compter sur mon soutien ! »
 
Thibaut Derville et Jean-Philippe Cau, organisateurs de la Cap-Martinique : 
« Nous sommes très fiers que Franck Cammas et Georges-Henry Lagier acceptent de parrainer la première édition de la Cap-Martinique. Ce sont des marins d’exception qui font ce trait d’union entre la Trinité-sur-Mer et Fort-de-France. Franck est le "Marin de la décennie" en ayant presque tout gagné. Il représente la haute technologie, la vitesse pure, l'excellence. Georges-Henry représente la vivacité du patrimoine maritime martiniquais à travers le support si exigeant de la yole qui est d'ailleurs rentré au patrimoine mondial de l'UNESCO. Ce sont deux compétiteurs passionnés, à l’image de tous les marins engagés sur la Cap-Martinique. On ne pouvait pas rêver mieux comme "ambassadeurs". Nous voulons les remercier pour cet engagement ainsi que tous nos partenaires, publics et privés, qui rendent cet événement possible. »
 
Tristan de Witte, concurrent :
« C’est ma première transat ! Je cherchais le défi de traverser l’Atlantique mais aussi de le faire le plus rapidement possible. J’ai trouvé une exigence et un esprit de compétition très bienveillant entre amateurs. Confinement oblige nous avons surtout préparé cette course à distance et on a appris à se connaître. On s’est tous aidé, on a appris les uns des autres. Il y a une très belle émulation et on a tous envie d’en découdre. Je pars avec Marcel Dutreux qui a 27 ans. Il a participé à la préparation du bateau et je suis super content de partir avec lui. On apprend à se connaître et nous serons l’un des équipages les plus jeunes. Je suis également très heureux de porter les couleurs d’une cause qui me touche. Il s’agit des Entreprises du Patrimoine Vivant (EPV). C’est une association qui rassemble des entreprises françaises qui réalisent un travail de haute qualité. C’est de l’emploi local, on produit là où l’on consomme et c’est quelque chose dont le monde a besoin aujourd’hui. »